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Aussi j’ai toute ma vie craint (Madame)
d’importuner V. M.té pour sa singulière clémence
et bénignité en mon endroit. Mais après avoir
pour néant essayé tous moyens d’éviter la peine
où je suis à présent pour satisfaire à ceux
auxquels je suis redevable, l’extrême nécessité me
contraint la déclarer derechef à V. M:té,
espérant que selon son équité et bonté
accoutumées, elle y aura de sa grâce égard et me
tiendra pour excusé. Je n’eus oncques aucun
bienfait ni récompense de mes longs, continuels
et anciens services. Le Roi me devra à la fin
de l’année présente près -de treize mille écus,
tant de mon appointeront d’Ambassadeur, que
pour les fraix que j’ai fait pour le devoir de
ma charge, qui sont tels que je suis certain
qu’ils ne seront trouvés excessifs en sorte
quelconque. Davantage j’aurai payé deux mille huit
cent quatre vingt écus pour l’intérêt de douze
années, à douze pour eent, des deux mille écus
que V. M:té m’avait ordonné, et plus de six
cent écus pour assurer les terres qui m’avaient
été assignées auprès d’Orléans pour la somme
principale. Je supplie très-humblement V. M:té
(Madame) qu’il lui plaise m’en faire délivrer
ce qu’il lui plaira, afin que je puisse recouvrer
Ilandl. ror. Skand. Ilist, Del, XI, 10
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