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— i58 —
y f « .
solution. Mais qu’il ne s’y voulâît employer,’
que premier il ne sut 6i V. M:té l’aurait
agréable. J’ai entendu (Madame) qu’il peut
beaucoup envers l’Electeur de Saxe, duquel l’amitié
ne Vous peut être que profitable, car il est de
grande autorité en Allemagne et a beaucoup
de moyens. Je m’y conduirai comme il plaira
à V. M:té me commander. Madame! Je
supplie &c:a. De Copenhague le 6:e Août i58i.’
Au Roi.
Sire! J’ai reçu les lettres qu’il a plu à V.
M:té m’écrire le 6 Juillet. Quant au Roi de
Suède je lui ai souvent remontré très
diligente-nient et aux principaux Sieurs de son Conseil
les justes et véhémentes plaintes que
journellement Vous faisaient plusieurs marchands
français, vos sujets, des injures, pilleries et
violences, des Suédois, dont V. Mité lui avait
plusieurs fois très affectueusement écrit, mais sans
aucun fait. Pourtant je priais le Roi de Suède
et les Sieurs de son Conseil d’y avoir tel égard,
que la fraternelle et sincère amitié que V. M.tc
lui portait, et l’équité, la raison et justice et la
conservation du repos public le requéraient.
Mais je suis contraint confesser (Sire) quelque
devdir que j’aie pu’ faire, que je n’en ai eu
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