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faire selon droit et raison, dont je me suis
pâr-ticulièremeut obligé. Les Anglais, ceux des
Pays-Bas et les autres nations voisines, ne sont
encore d’accord avec le Roi de cette navigation
ou commerce, et semble qu’il n’en conviendra
facilement avec les Anglais. Vous êtes seul, Sire!
* qui avez liberté d’y trafiquer, et pourrez
aisément savoir quelle sera la résolution des
Anglais, pour s’y employer, comme intercesseur,
s’ils y veulent aller par force et le Roi
l’empêcher comme il semble qu’il adviendra, ou y
ferez comme verrez être pour le mieux.
Monseigneur le Duc d’Anjou a fait entendre au Roi
les causes qui l’ont ému à secourir les
Pays-Bas contre le Roi d’Espagne, comme il a fait
aux autres Rois et Princes chrétiens. Aussi il
lui a écrit en faveur des quatre navires
marchands des pays, que les navires du Roi ont
pris cette année sur la côté du Nord, qui ont
été amenés à Copenhague, leurs biens et
navires confisqués et distribués, et n’en a été rien
rendu jusqu’à présent. Le Roi a’ écrit à
Monseigneur le 8:e de ce mois, qu’il lui était et
voulait demeurer vrai et sincère ami, et
n’empêcherait les anciens et accoutumés commerces;
mais qu’il ne voulait prendre connaissance des
différends qui étaient entre le Roi d’Espagne et
lui. Pour cette cause, il ne l’appelle Duc de
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