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faudrait envoyer un homme exprès en France,
qui serait un très grand retardement de ses a U
fairesj qu’il me donnerait une lettre pour Voua
présenter, m’assurant que Vous lui étiez si
affectionné et favorable parent, que non seules
ment Voua me feriez rembourser de.mille écus
qu’il me demandait, mais aussi l’aviez, à fort
grand plaisir et contentement} cela fut cause»
(Monseigneur) que je Jui fis premièrement
recouvrer mille écus, combien que ce fut aveo.
difficulté incrédible* Davantage,, votre nom et
réputation eurent tant de pouvoir envers le Roi
de Dannemark et plusieurs Gentilhomme» de ce»
pays, qu’il y fut grandement honoré, reçut
plusieurs présens d’armes, chevaux, coches, et
autres particuliers dopa que Gentilhommea offrent
et reçoivent les uns des autres $ outre ce,
quelques Gentilhommea qui avaient leurs enfans,
frères et parens en France, lui avancèrent
certaines sommes d’argent, qu’il promettait leur
délivrer incontinent qu’il serait venu en Franco
et tout ce qu’ils auraient de besoin.
Semblablement il prit & crédit des joyaux, velours,
draps et autres marchandises de plusieurs
marchands, de sorte que je ne saurais payer ses
dettes, desquelles je suis répandant pour trois
mille cinq cents écus, qui m’est pour vrai une»
çharge insupportable. Ce que je ne déclare,
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