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principalement gagner, connaissant les moyens et
pouvoir qu’il a d’avancer ses desseins. Si est
ce que le S;r de Villebeu n’en a eu autre
réponse que semblable à celle qu’il avait
auparavant donnée aux &rs Bodley et Sigur. C’est
que de tout tems il y avait eu ferme et
constante amitié et sincère correspondance entre
les Rois de France et Dannemark, et que V:
M:té lui avait toujours été vrai et fidèle ami.
Partant, qu’il ne ferait ni consentirait jamais en
chose, de laquelle V. M:té eut juste occasion
de se plaindre. Mais que si par ses humbles
prières et très affectueuses intercessions envers
V. M:té il pouvait remettre le Roi de Navarre
en votre bonne grâce et le conserver, qu’il s’y
emploirait volontiers. Sire! Ceci est à la
vérité et je le sais bien, la réponse du Roi dq
Dannemark à tous ceux qui l’ont prié de
secourir le Roi de Navarre d’argent et de gens
de guerre, et n’ai pas opinion qu’il change
facilement celte volonté. Les principaux
argu-rnens desquels la Reine et le Roi de Navarre
«sent, pour obtenir du Roi de Dannemark et
des Princes protestans le secours qu’ils leur
demandent, sont ces deux: le premier, que si le
Pape et ses alliés forcent le Roi de Navarre et
Handl. ror. Skand. Hitt. Del. XI. ai
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