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ANJALAFÖRBUNDET.
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ral à Louisa. Comme le roi est parti pour la Suède, il est à supposer
que la diète tant desirée des deux nations aura lieu dans ce royaume ;
cette diète réunie des deux nations approuvera ou désapprouvera
la démarche cle S. M. S. et celle des Finnois. Il est très sûr que
ce voeu des deux nations pour une diète et pour la paix je ne puis
que l’approuver, par ce que la conduite du roi envers moi et mon
empire est telle que quoique je n’aie jamais voulu la guerre, je ne
saurais entrer en négociation pour un autre état des choses qu’ avec
les états des deux nations. Sur cette diète réunie des deux nations
une foule d’idées se présente à l’esprit. D’abord les individus Finnois
seront-ils en sûreté hors de chez eux? le pouvoir monarchique de
S. M. S. ne * respecte pas même le caractère public d’un ministre
d’une puissance comme la Russie. Il a retiré de la Finlande les
troupes, sur lesquelles il peut le plus compter, il les amène pour
la diète, il a déclaré en débarquant en Finlande que lui et ses
troupes constituaient les états et qu’il n’en connaissait point d’autres ;
à présent n’est-il point allé mettre en pratique ce qu’il annonça alors?
La Suède est dégarnie de troupes, il n’y a que ce que S. M. S.
y ramenera. Déjà tout recemment n’a-t-il pas ameuté la populace
de Stockholm contre les colonels Montgomery etc. qui revenaient de
Finlande avec leur démission1). Le roi paraît n’avoir abandonné
aucune de ses vues. Les troupes suédoises, retranchées sur ce rocher
de Högfors, le sont dans mes frontières, cet endroit le rend maître
d’une partie de la côte; ce-ci appuie l’opinion qu’il va bâcler une
diète à sa façon, faire approuver par cette diète sous l’oppression
des armes toutes ses démarches, son fantôme de Sénat l’a déjà fait,
témoin la réponse imprimée de ce sénat au rescript du roi qui lui
annonçait la bataille navale. Que feront alors messieurs les Finnois,
plieront-ils le cou sous le joug? Ils me prient d’être le spectateur
tranquille de ce qui va arriver, que je connive à la faiblesse des
procédés, à des ménagements, dont je crains beaucoup que les
individus 11e paient les pots cassés. La position présente des affaires
des Finnois est telle qu’elle leur peut faire perdre aisément la confiance
des Suédois et la nôtre, car que nous sont-ils à nous et que sont-ils
aux Suédois? Il est difficile de le dire. Il est un état indécis
poulies uns et les autres [qui] peut devenir pire qu’une guerre ouverte.
Par exemple ce poste de Högfors tourné se réduira à rien, il est
aussi nuisible aux Finnois qu’à nous que les Suédois l’occupent, en
conséquence ils devraient se prêter à tous les moyens possibles pour
les en faire déloger comme de tout le reste de la Finlande. Cette
côte une fois entre nos m ain s je vous garantis messieurs les Finnois
à l’abri de toutes les violences du roi de Suède 2). Vous voyez par
Syftar på det bekanta uppträdet utanför Malmens källare den 2 augusti
1788, då några fråu Finland hemkomna officerare hånades af folkmassan. Öfv.
Montgomery var dock icke bland dessa.
2) Här har kejsarinnan först tillagt följande ord: et je me flatte qu’ils sont
persuadés que je n’ambitionne point la conquête de leur pays. Dessa ord blefvo
dock på Östermans tillrådan strukna. Se det följande.
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