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görtz’ bref ur fängelset i arnhem 1717
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risquerai la chose avec les sentinelles, quand vous m’enverrez de
l’argent. —–-Pourvu qu’il n’y ait que le klint aufzuheben à
la porte devant cela ne m’embarassera pas, mais il faut que ce
soit sur. Et il n’y a pas de mal qu’il y ait quelq’an aussi dans
la cour. Il faut que ce soit sur aussi avec l’officier dans la rue.
Enfin je souhaitte que ce soit bonis avibus.
Je vous aurai une obligation eternelle.
Je serai à la fenêtre ce soir.
11.1
Il y auroit été assuremment plus obligeant pour le Roi et
pour moi, si l’Etat m’avoit relâché sans attendre la reponse de
l’Angleterre; le mérité en auroit été plus grand pour l’état et
l’embarras moindre, les choses aiant été faites, en cas que l’Angleterre
n’y voulut pas consentir. Enfin les bien intentionnés en seront les
duppes. On peut bien le leur dire. Je souhaitte que la France
s’attire la confiance de la Hollande et continue de faire des progrès
dans son crédit. Elle peut se moquer alors de l’Angleterre. Mais
est ce que les Hollandois n’ouvriront pas les yeux sur la conduite
de l’Angleterre et ne voient ils pas, que leur ambition ne va pas à
moins qu’à la monarchie universelle? C’est là le principe de leur
animosité contre le Roi de Suède, le connoissant pour un Prince qui
ne se laisse pas traiter, comme le ministère d’Angleterre pretend de
traiter ses amis. Plus je fais reflexion sur les belles esperences, que
l’on m’a données, plus je les trouve chimériques, depuis que l’Etat
a résolu d’attendre la reponse du Roi d’Angleterre. Et je suis
persuadé que cette reponse étant negatifve, l’Etat laissera l’affaire
comme elle est. Le Roi d’Angleterre] dira après tout qu’il la
demande comme une amitié et fera insinuer, que si on ne la lui
accorde pas, il refusera l’escorte des vaisseaux Hollandois dans la
Baltique, voilà les partisans Anglois triomphants. Et le Roi [-d’A[ngle-terre]-] {+d’A[ngle-
terre]+} ne consentira pas à ma liberté à moins qu’il ne voie, qu’il
n’y aura pas de fin dans la guerre autrement: ce qu’il ne croira
pas encore.
J’ai oublié de Vous faire part d’une pensée, que j’ai etie sur
ce que l’Etat veut attendre le consentement du Roi d’Angleterre
sur ma relaxation. Ne voit-on pas clairement, que ce Prince
cherche tous les moiens pour brouiller la Republique avec la Suède?
Comment pourroit il donc consentir à ma relaxation? N’agiroit il
pas contre son but? Et ne s’eloigneroit il pas de son plan?
Certes. S’il y consent, ce sera une marque qu’il souhaitte de se
raccommoder avec nous. Mais je doute, qu’il soit encore dans cette
disposition, qui est incompatible avec l’ambition de faire l’arbitre de
toutes les affaires de l’univers. L’on voit par là que c’est un grand
sollecisme d’avoir différé ma relaxation et comme le pensionnaire
1 Efter en afskrift bilagd Creutz’ bref till Preis d. 29 juni 1177.
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