- Project Runeberg -  Historisk tidskrift / Adertonde årgången. 1898 /
280

(1881) With: Emil Hildebrand
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280 STRÖDDA MEDDELANDEN OCH AKTSTYCKEN.

dit qu’il espéroit de m’en pouvoir dire d’avantage dans une
quinzaine de jours, qu’il avait des mesures à garder et qu’il
étoit obligé de parler ailleurs d’un autre ton, ainsi que je
ne trouverois pas mauvais quand il éviteroit de me parler
en public ou que je l’entendrois raisonner autrement, que
lui aussi bien que ses amis en Angleterre estimoient
véritablement le Roi de Suède, qu’ils admiroient sa probité, sa
bonne foi, sa droiture, sa fermeté et sa valeur, et qu’ils
étoient bien fâchés de voir tant de puissances déchainées
contre lui sans autre raison que parcequ’elles croient qu’il
y a à prendre sur lui sans risque, qu’il me prenoit pour
un homme d’honneur, qu’il me parleroit encore avec la même
franchise sur cette affaire-là mais qu’il étoit obligé d’exiger
de moi la parole d’honneur que je ne ferois rapport à
personne de l’entretient qu’il avoit eu avec moi ni de celle
qu’il pourroit avoir encore et que je ne le nommerais à
personne ni au Roi mon maître même lorsque (que) j’auroi
l’honneur de le faire de bouche. Je n’eus pas de peine de le
satisfaire là-dessus et nous nous separâmes. Entretems le
C[omte] Gillembourg [Gyllenborg]1 continuoit toujours de
se plaindre du ministre anglois disant qu’il n’y avoit ni
rime ni raison dans nos affaires, qu’il étoit entièrement
dépendant de celui d’Hannovre et que chacun d’eux ne
son-geoit qu’à profiter de la faveur ne s’embarassant guère du
reste, qu’il étoit à craindre que pour plaire à la Cour ils
n’emploiassent tout leur crédit pour faire entrer la nation

dans la guerre contre nous et je ne sais s’il ne m’a parlé____

Au bout de quinze jours mon homme me proposât un
entretient à un autre endroit, je m’y rendis et c’étoit alors qu’il
se découvrit entièrement. Il me dit qu’il m’avoit expliqué
naturellement ses sentimens sur la querelle de nos maîtres,
qu’il souhaiteroit fort qu’elle se terminât d’une manière
que chacun gardât ce qu’il lui appartient, que si lui et
ses amis y pouvoient contribuer sous main qu’ils, le feroient
avec plaisir, mais que dans la conjoncture présente il ne
servirait de rien de se déclarer, qu’il ne désespéroit pas
qu’avec le tems les choses ne pussent changer, pourvu que
le Roi de Suède fût en état de soutenir encore un peu la
machine. Je l’assurois qu’oui, lui faisant voir que si nous
avions manquement de quelque chose ce n’étoit que de l’ar-

1 Ministre de Suède à la cour d’Angleterre.

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