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partout et d’y acquérir des propriétés. Le mariage
entre israélites et luthériens est permis depuis 1863.
La législation relative aux droits des femmes est
devenue aussi plus juste et plus libérale. Différentes
lois ont reconnu à la femme la faculté de partager,
dans les successions, avec son mari ou avec ses frères,
celle de pourvoir par son travail à son existence et à
son bien-être. Depuis 1858, elle est déclarée majeure
à vingt-cinq ans, avec le droit de disposer, dès lors,
de sa personne et de ses biens. Les femmes peuvent
être admises dans les administrations des postes
et des télégraphes, dans les bureaux de banque et
de commerce, dans les emplois d’organistes, etc.
La diète a été plus loin: elle a, dans une adresse
au roi, en date de 1866, exprimé l’avis qu’elles
pussent occuper à leur convenance toutes les places
dont elles ne sont pas formellement exclues, à la
seule condition de faire preuve des connaissances
et des aptitudes nécessaires.
Des dispositions nouvelles ont été prises aussi
pour garantir la santé et le bien-être des jeunes
enfants contre les exigences de l’industrialisme,
ainsi que pour réparer les injustices commises à
l’égard des enfants naturels.
Un arrêté du 22 décembre 1846, concernant les
métiers et fabriques, statue que les enfants ne
pourront être engagés au travail des fabriques ou
des manufactures avant l’âge de dix-huit ans, et
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