Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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poUinique (cf. p. 221—222), je crus reconnaitre les cellules-méres des tétrades, alors que,
d’aprés les travaux ultérieurs de M. Stkasburger et d’autres, ces cellules mémes étaient
justement les tétrades cherchées. Sous rinfluence de mes théories, M. Vesque (1878,
1879) se trouva lui aussi engagé dans une voie fausse.
Me fondant sur mes recherches personnelles et sur celles de mes prédécesseurs, je
disais dans le mémoire précité qu’on peut poser trois types principaux d’ovules chez les
Phanérogames, savoir:
1. Le type gymnosperme, avec im épais tégument et un gros nucelle, qui est
uni au tégument å sa partie inférieure;
et deux types parmi les Angiospermes:
2. Letypedichlamydé, avec deux téguments qui n’ont en general que 2 — 5
couches de cellules chacun, et un gros nucelle formå de nombreuses series de cellules et
dont le sac embryonnaire, par suite des nombreuses divisions cellulaires de la paroi exté-
rieure (formation de »caiotte«), s’abaisse le plus souvent plus ou moins profondément
dans le nucelle.
3. Le type monochlamydé, avec un seul tégument, lequel est tres épais par
rapport au nucelle tres insignifiant, et dont la couche cellulaire limitrophe de ce dernier
devient souvent une espéce de »couche de revétement«. Cette couche a reQu divers noms,
teis que: »Tapete«, »endoderme«, »endothéle«. Je préfére le terme d’»épithéle« propose par
M. GoEBEL (Goebel, 1898 — 1901 p. 806). Souvent le nucelle ne se compose ici que d’une
serie centrale de cellules entourée d’un épiderme et dans les monochlamydés tres réduits,
la cellule sous-épidermique peut devenir directement la cellule-mére primordiale du sac
embryonnaire, ou peut-étre le sac embryonnaire lui-méme. Le nucelle est de tres bonne
heure repoussé par le sac embryonnaire, de sorte que ce dernier vient å étre contigu au
tégument.
J’arrivai en outre å conclure que ces types d’ovules ont une certaine valeur systé-
matique, c’est-å-dire que non seulement le type gymnosperme est caractéristique d’une
serie, mais que le type dichlamydé est prédominant dans la classe des Monocotylédones
et chez les Choripétales, sous-classe des Dicotylédones, tandis que le type monochlamydé est
spécialement représenté dans la deuxiéme sous-classe des Dicotylédones, celle des Sympétales
(cf. p. 244 — 245; voir aussi 1874 p. 469). Je me proposais d’examiner de plus pres »la
distribution des deux types ovulaires parmi les Angiospermes«, et j’ajoutais: »J’espére
pouvoir pubher un jour un aper^u plus exact, plus sur et plus détaillé«. Mais les années
ont passé, d’autres travaux ont accaparé mon attention et mes forces, et, — comme
jl était naturel, — d’autres chercheurs ont repris le probléme. Je citerai en particulier
M. VAN TiEGHEM, qui dans une longue serie d’études systématiques a attribué une im-
portance speciale å la forme de l’ovule et fonde en grande partie sur cette considération
son systéme botanique.
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