Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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Tieghem 1908 p. 201), chez les Rutaceæ (cf. Englek, E. P., III, 4:234), et chez les
Sapindaceæ (Radlkofer).
Il en est de ce caractére comme de tous les autres caractéres systématiques: on doit
les peser et les examiner dans leurs rapports avec d ’autres; un méme caractére qui est
general dans une famille joue peut étre un role secondaire dans une autre.
Une famille dont la position de l’ovule doit lui assigner une place autre que celle
qu’on lui attribue d’ordinaire, est celle des Calyceraccæ. Quelques auteurs (par ex. Engler,
et Wettstein) la piacent pres des Compositæ, et d’autres, par exemple van Tieghem,
pres des Dipsacaceæ. Je considére cette derniére classification comme la plus juste, car
l’ovule n’est pas seulement pendant comme chez les Dipsacaceæ, mais il est aussi apo-
trope comme chez celles-ci, — fait que j’ai déjå mentionné (1878, p. 188) pour VAci-
carpha spathulata et que de nouvelles recherches
(sur VA. tribuloides) ont confirmé (fig. 2).
Fig. 3. Représentation schématique de de l’ovule chez les Gomposées comme épitrope
la position de l’ovule chez les Com^osi«« (fig. 3^). Méme si l’on se représente l’ovule des
(A), les Dipsacaceæ (B) et les Caly- ^ , /n n a\ ^ > ^ > . ^ .
ceraceæ (C); br, bractée; i, involucre. Gomposees (fig. 3 A) deplace, et pendant sur
L’ovule estapotrope, placé sur la paroi d’arriére
avec le raphé tourné en dehors comme chez les Dipsa-
caceæ (fig. 3 J?, C)\ par contre, je considére la position
la paroi postérieure, il aura une position tres dif-
férente de celle des deux autres families (cf. De l’ovule, p. 186, pi. XII). Bien que chez
les Calyceraccæ le style soit indivis comme chez les Dipsacaceæ, ses deux faisceaux vas-
culaires (fig. 2 /) témoignent cependant qu’il est forme de deux carpelles, dont celui d’ar-
riére a avorté dans sa partie ovarienne. Les differences indiquées, outre une serie d’au-
tres faits (voir par ex. Buchenau, Bot. Zeitung 1872, p. 329), m’aménent å éloigner les
Calyceraccæ des Compositæ (ordre des Synandræ) et å les rapprocher des Dipsacales. Si
M. Baillon avait raison d’affirmer (Histoire, VII, 525) que leur inflorescence est formée
de »cymes contractées«, ce fait viendrait appuyer fortement mon interpretation; mais je
n’ai pas encore pu me convaincre de sa réalité.
On peut encore signaler que l’ovule est, d’une fa^on typique, leptosporangiate mono-
chlamydé (fig. 2 G, H). Un faisceau vasculaire, qui parfois se divise (fig, 2 F), passe å
travers le coté dorsal pour penetrer quelque peu dans la face ventrale de l’épais tégu-
ment (fig. 2 G). Il se forme un épithélium (fig. 2 G, H).
4. Recouvrement de l’ovule (téguments, nucelle). J’ai signalé plus haut les 3 types
d’ovules que j’ai distingués en 1878. M. van Tieghem, dont je ne puis, faute de
place, exposer en détail le systéme, attribue, comme nous le savons, une grande im-
portance systématique au nombre et å la structure des téguments et å l’épaisseur du
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