Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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chez les Renonculacées (fig. 1 E; fig. 7 A; voir aussi fig. 12; fig. 15 F; fig. 20 G); mais la
plupart des auteurs en sont visiblement restés å cette hypothése sans en donner une
demonstration.
Agardh attribuait done une grande importance systématique å la position de l’ovule.
C’est ce que font aussi Eichler, Baillon, van Tieghem (ce dernier, par exemple, dit
expressément en 1898 qu’il n’est pas essentiel qu’un ovule soit pendant ou dressé, mais
que ce qui importe, c’est la position du micropyle et du raphé par rapport au placenta),
Engler, Hallier, Wettstein, et d’autres; mais pour beaucoup d’auteurs des »Nattir-
liche Pflanzenfamilien« la chose parait assez indifferente.
Fig. 2. Calyceraceæ. Acicarpha tribuloides. A, jeune fleur avec sa bractée; on voit qu’il est inexact
de dire que le calice se forme aprés la corolle ; la feuille postérieure du calice (c) se voit déjå tres
clairement, tandis qu’il n’y a aucune trace de corolle. B, fleur plus ågée, coupe longitudinale ; br,
bractée; c, calice. C, fleur encore plus ågée; l’ovule est apparu sur la paroi d’arriére. D, ovule
fortement agrandi. E, fleur jeune, coupe longitudinale; ov, ovule. F, un ovule dans lequel on
apercoit le faisceau vasculaire ramifié. G, ovule d’une fleur épanoiiie; la fléche indique le coté
antérieur de la fleur. H, sac embryonnaire avec l’épithélium; m, micropyle. /, extrémité du style.
Agardh avait raison de dire qu’il existe de grandes families, tout å fait naturelles,
où la position de l’ovule est constante d’un bout å l’autre. Mais d’autre part il existe
aussi des families naturelles chez lesquelles certains genres présentent une position et
d’autres une autre. Les genres uniovulés par exemple des Rosacées ainsi que des Amyg-
dalacées ont des ovules épitropes (exception faite pour Geum)\ mais par contre les Poma-
cées ont des ovules apotropes. Les Renonculacées uniovulées ont des ovules apotropes
(fig. 1); mais d’apres Baillon ceux du Callianthemum sont épitropes, — ce qui n’est
cependant qu’une »anomalie apparente« (Adansonia II: 24). Buchenau mettait å part
VAlisma natans, dont il faisait un genre Elisma, parce que cette plante a des ovules épi-
tropes, tandis que ceux de VAlisma sont apotropes. On peut citer en outre, en consul-
tant la littérature (Engler, Radlkofer), les Rutaceæ, les Sapindaceæ, les Melianthaceæ,
les Meliaceæ, les Staphyleaceæ, etc (voir Hallier, 1908). Il y a méme des cas oii
des ovules apotropes et des ovules épitropes se rencontrent dans le méme ovaire, — en
dehors des ovaires munis de nombreux ovules hétérotropes, p. ex. chez Halesia (van
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