Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
Cet ovule se rencontre dans un nombre particuliérement grand de Mbnocotylédones
et de Dicotylédones choripétales. Des ovules atropes de ce type se trouvent par exemple
chez les Polygonaceæ, les Cistaceæ, les Piperaceæ, les Urticaceæ, autrement dit en general
chez des types »apétales« fort simples et sans doute anciens. La grande majorité des
families, — Monocotylédones comme Dicotylédones, — ont des ovules anatropes ou
campylotropes de ce type. (Gf. Warming 1878, p. 201 — 207). Je considére également
ce type comme assez primitif.
4. Ovules leptosporangiates monochlamydés (correspondent å peu pres aux
ovules unitegminés tenuinucellés de M. van Tieghem): un seul tégument, qui est épais,
surtout par rapport au nucelle tres mince, et souvent forme de nombreuses couches de
cellules (fig. 13, 15, 17, 18, 19, 20, 21). On peut y trouver plusieurs faisceaux vas-
culaires (par ex. chez les Sapotaceæ, fig. 13 B). Cependant rarement le tégument peut
étre tres mince, comme chez les Rafflésiacées (Ernst et Schmid, 1913).
Le micropyle est un canal long et extrémement étroit, souvent ferme et difficile å
découvrir, ce qui fait qu’un certain nombre d’ovules sont décrits comme étant dépourvus
de tégument. Le nucelle est insignifiant, et souvent forme simplement d’une seule cel-
lule centrale ou d’une seule serie centrale de cellules entourée d’épiderme. La forma-
tion d’une caiotte au-dessus des cellules sporogénes est extrémement rare. Le sac em-
bryonnaire confme å l’épiderme et souvent ne tarde pas å repoussser plus ou moins ce
dernier (fig. 2, 5, 15, 17, 18, 21). Parfois, — ou peut-étre le plus souvent, — une cellule
sous-épidermique se transforme directement en sac embryonnaire.
La couche cellulaire la plus interne du tégument finit tres souvent par former un
épithélium de cellules disposées radiairement autour du sac embryonnaire (fig. 2, 5, 11,
17, 18); voir aussi p. ex, Billings. M. Magnus a démontré l’existence d’une »Guticula«
qu’il appelle »Embryoderme«.
Ce type d’ovule regne dans la sous-classe des Sympétales d’aprés les systémes moder-
nes et se trouve <}h et lå chez un certain nombre de plantes dialypétales (Warming 1878,
p. 208 — 210, 235), Les formations d’haustoire partant du sac embryonnaire paraissent
se rattacher tout particuliérement å ce type (Voir: Wettstein 1911; cf. aussi Balicka-
IwANowsKA 1899; Goebel, loc. cit., p. 807),
5. Ovule leptosporangiate dichlamydé. Il y a ici 2 téguments, qui tous
deux (ou tout au moins l’un d’eux) sont minces; le nucelle est å peu pres semblable å
celui du 4** type. Le micropyle est variable. Ges ovules doivent sans doute étre regardés
comme des exceptions se rattachant aux types 3 et 4, Nous parierons plus loin des Pri-
mulacées et des Ebénacées (fig, 5, 6, 10, 11, 14). D’autres families å citer sont les Orchi-
daceæ, les Droseraceæ (fig. 4), le Begonia (Warming 1878, pi. 9), les Parnassiaceæ (Lula
Pace). Ghez ces derniéres la structure des téguments et du nucelle est vraisemblablement
en relation biologique avec les dimensions particuliérement insignifiantes de la graine
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
