Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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et avec le mode de dispersion de celle-ci. De méme les Rafflésiacées ont des ovules
leptosporangiates, avec réduction plus ou moins forte du tégument (voir Ernst et Schmid
1913); ici la structure doit étre en relation å la fois avec le mode de dispersion des graines
et avec la réduction extréme de cette famille
d’holoparasites. Mais d’autres families dialypé-
tales qui d’aprés van Tieghem (1898) sont bi-
tegminées ténuinucellées ont des graines plus so-
lides, On trouve un épithélium par exemple chez
le Begonia (Hofmeister).
Fig. 4. Drosera. A, portion d’un placenta
jeune, ou l’on voit déjå que les ovules
supérieurs sont épitropes et les ovules
inférieurs apotropes. B et C, deux ovules
jeunes; le nucelle appartient au type lep-
tosporangiate. D, portion d’un ovule
complétement développé; ep est l’épi-
derme du nucelle, qui parait ici se trans-
former en épithélium; ie, tégument extéri-
eur; ti, tégument intérieur. (Dessins del875}.
De ces types d’ovules quels sont les
plus anciens? La chose est claire en ce qui
concerne les Gymnospermes. Les Angiospermes
ne peuvent guére étre en relation génétique avec
les types actuellement vivants de Gymnospermes,
qui fmissent obscurément, et en ce qui les con-
cerne il n’y a rien d’assuré. Vraisemblablement il
existe des Angiospermes qui n’ont jamais eu plus
d’un tégument (voir au type n^ 2), et il y en a
d’autres qui des le debut en ont eu deux (voir au
type n** 3). Le type leptosporangiate qui est presque
toujours combiné avec un tégument épais (type
n*» 4) a été regardé par moi en 1878 comme dérivé du type eusporangiate’). J’admets
en outre qu’il est une forme fortement réduite et modifiée de ce dernier type, de méme
que les Filicinées leptosporangiates sont plus récentes que les Filicinées eusporangiates
et en sont issues. Gela vient å l’appui de la théorie qui con^oit la fleur sympétale
comme un type biologiquement tres avance.
M. VAN Tieghem semble comprendre å peu pres comme moi la marche de revo-
lution, quand il classe ainsi les Dicotylédones »dans la marche ascendante du perfec-
tionnement organique«: Grassinucellées unitegminées ; Cr. bitegminées; Ténuinucellées
unitegminées; T. bitegminées (1898, p. 219). Mais quelle relation y a-t-il entre la sym-
pétalie et l’ovule leptosporangiate? c’est ce qui n’est pas encore éclairci (cf. aussi Wett-
STEiN 1911, p. 695). La question se pose ici de savoir comment s’est effectuée revo-
lution et quelle en est la cause. Or on ne peut guére y répondre encore.
En ce qui concerne la marche de l’évolution, je vois les possibilités suivantes pour
le développement de l’ovule leptosporangiate monochlamydé en partant de l’eusporan-
’) »Les Gamopétales représentent un troisiéme type .... De méme que ce groupe, que je crois
dérivé en dernier lieu des Dialypétales, est tres naturel et bien déliniité, sous d’autres rapports, le
nucelle trahit dans son développement une degeneration de la structure de la majorité des autres
Angiospermes«. [De Vovule, p. 207 — 208).
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