Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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je n’aie trouvé sur elle aucun tissu conducteur. La base de ce placenta est souvent rétrécie
en forme de pédoncule (Fig. bA, QA,F). Sur le placenta apparaissent les ovules en ordre
descendant (voir Payer, Pax, etc. . . . ). Ges ovules sont tous anatropes ou hémicam-
pylotropes (Fig. 5 J, K) ou hémianatropes, et toujours apotropes (Fig. 5 A). Je ne sais
si l’apotropie s’observe toujours chez les plantes å placenta central libre; mais en
tous cas on l’observe aussi chez VUtricularia. Chez quelques Primulacées les ovules
sont poses superficiellement sur le placenta (par exemple chez Primula, fig. 5^; An-
drosace; Lysimachia vulgaris (Billings)). Chez d’autres ils sont enfoncés dans le pla-
centa au moyen d’un tissu cellulaire spongieux qui se développe sur le dit placenta
{Glaux, fig, 6^, B; Cyclamen, fig. 6 G, //; Coris, fig. 6 F. Voir aussi: Agardh, tabl.
XXIV, 5—6).
Fig. 6. Primulaceæ. — A — E, Glaux maritima. A, coupe longitudinale de l’ovaire; B, coupe trans-
versale du méme, montrant que les ovules sont enfoncés dans un tissu spongieux (s). C, coupe des
téguments; ii, tégument interne; ie, tégument externe. D, coupe transversale d’un ovule, montrant
également 2 couches dans le tégument externe et 4 dans le tégument interne. E, coupe longitudinale
d’un ovule. — F, Coris monspeliensis. Coupe longitudinale de l’ovaire. Les deux couches du tégu-
ment externe sont indiquées par une ligne ponctuée. — G — /, Cyclamen vernale. G, portion d’une
coupe longitudinale de l’ovaire; $, tissu spongieux dans lequel sont enfoncés les ovules. H, portion
d’une coupe tangentielle du placenta, montrant la coupe transversale des ovules et du tissu spongieux.
/, coupe des téguments: ie, tég. externe; ii, tég. interne.
L’ovule a 2 téguments, ce qui a été déjå signalé par Mirbel (1828, Anagallis), et
plus tard par Duchartre (1844), Warming (1878), Baillon, Pax, van Tieghem (1900),
Billings etc. ... Le tégument externe est tres mince et forme seulement de 2 couches
de cellules (Fig. 5 D — K; Fig. 6 C — F, J), excepté parfois autour du micropyle; le tégu-
ment interne est également mince au commencement (2 — 3 couches de cellules; fig. 5
C — K), mais devient ensuite, du moins chez plusieurs genres, tres épais par suite de par-
titions des cellules dans la couche interne (par ex. Cyclamen, fig. 6 H, J).
Le nucelle appartient au type leptosporangiate, avec une seule serie centrale sous
l’épiderme (fig. 5 C, D, E), et de bonne heure il est entiérement résorbé par le sac em-
bryonnaire (fig. 5 G, H). Un épithélium se développe chez les Primula (fig. 5 K), Glaux,
Lysimachia, Hottonia, et plusieurs autres.
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