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giate dichlamydé: un avortement du tégument interne ou externe, ou bien une fusion
des téguments.
L’avortement d’un tégument a certainement eu lieu chez la Peperomia, qui,
comme je l’ai montre (1878, p. 243), n’a qu’un seul tégument mince (1. c. pi. 8, fig. 1 — 9),
tandis que le Piper en a deux; or le Piper est certainement le plus ancien de ces deux
types, car la Peperomia est un type biologiquement plus recent, avant tout épiphytique
et xérophile. Les particularités de son sac embryonnaire, que MM. Campbell et
Johnson ont fait connaitre, doivent peut-étre s’interpréter aussi comme l’indice d’un
progrés. (Voir D. S. Johnson 1900, 1902 dans la Botan. Gazette, p. 30, 34; van Tieg-
HEM 1898, p. 214). En ce qui concerne les Salicacées, M. van Tieghem (1900 b, p. 197)
est arrivé å conclure que, des deux téguments du Populus, le tégument interne a disparu
par avortement chez le Salix.
Fig. 5. Primula obconica (A — J). A, coupe longitudinalc de l’ovaire. B, deux des ovules de eet ovaire;
les deux téguments sont formes. C, coupe longitudinale d’un ovule jeune. D, coupe transversale d’un
ovule semblable; le tégument interne a 2 å 3 couches et le tégument externe ie 2; nu, nucelle, dans
lequel on voit encore l’épiderme entourant la serie centrale de cellules. E, ovule semblable en coupe
longitudinale. F, coupe transversale d’un ovule un peu plus ågé; le sac embryonnaire se a repoussé
l’épiderme. ie, tégument externe; nu, nucelle. G, méme stade en coupe longitudinale; se, sac
embryonnaire. H, coupe transversale correspondante; le tégument interne devient plus épais par divi-
sions cellulaires. J, ovule d’une fleur épanouie — K, ovule de Primula officinalis.
M. Wettstein semble admettre chez les Sympétales un avortement du tégument
interne, quand il s’exprime ainsi (1911, p, 695): »In der Regel scheint das einfache Inte-
gument der Sympetalen .auf das åussere der Dialypetaleen zuriickfuhrbar zu sein«. Il
est possible que les choses se soient passées ainsi; cependant les Primulales paraissent
plutot nous amener sur une autre voie.
Les Primulacées ont, comme on le sait"’), un placenta central libre, en forme de tete
OU de coupole, complétement libre å la partie supérieure, le plus souvent avec une pointe
nue qui émerge vers la base du style et doit servir de guide au tube pollinique, bien que
1) Cf. DucHARTRE 1844, Ann. Sc. Nat. 3« serie, t. II, pi. 7, 8; Warming 1878; Vesque; Pax
(1889) ’dans E. P. IV, 1; Billings (1901, p. 276), etc.
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