Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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corsicus (fig. 7 C). Les deux cas peuvent done se rencontrer dans le méme genre {Del-
phinium).
Le 3® cas, deux téguments en partie fondus ensemble, se trouve p. ex. chez Æ^ran-
this hiemalis (fig. 7 .4), Helleborus foetidus (Lonay) et Delphinium elatiim (Strasburger).
Fig. 7. Ranunculaceæ. A, coupe transversale å travers
l’ovaire de VEranthis hiemalis; t, tissu conducteur, plus
fortement agrandi en B. C, coupe transversale d’un
ovaire jeune (V Helleborus corsicus, provenant d’une fleur
non épanouie.
Il résulte de ce qui précéde
que ce sont principalement les gen-
res å ovaire pluriovulé qui ont deux
téguments libres ou partiellement
réunis, et que ce sont les ovaires
uniovulés qui ont un tégument
unique. Les premiers types sont
incontestablement plus anciens que
les seconds, chez lesquels Qå et lå
des Qvules avortés indiquent des
ancétres å plusieurs ovules {Ane-
mone, Clematis, Adonis). A ce point
de vue VAnemonene morosa et V Ane-
mone apennina sont plus primitives
que V Anemone Hepatica, qui n’a
pas d’ovules avortés (fig. 1A,D, E).
Je considére les Renonculacées comme une famille jeune, essentiellement herbacée,
liée particuliérement å des regions tempérées et froides, et descendant de plantes lig-
neuses tropicales telles que les Magnoliacées et les Anonacées; or celles-ci ont, d’aprés les
renseignements que nous possédons, 2 téguments minces (Gf. Baillon, Histoire, t. I;
Prantl, 1888: 239; Hallier 1908: 20, 1912, p. 151, 154; Strasburger dans »Flora«, 95).
L’ordre des Rosales se trouve dans le méme cas. D’aprés van Tieghem (1898, p. 213)
on observe deux téguments entiérement distincts chez des espéces de Spiræa, tandis
que dans d’autres espéces les téguments sont en partie conjoints et que d’autres ont un
tégument unique. Deux téguments plus ou moins réunis se trouvent également dans
le genre Pruniis (van Tieghem); par contre on constate deux téguments entiérement
libres dans les genres Pirus, Raphiolepis, Gillenia, Quillaja, Cotoneaster.
On trouve un tégument unique dans Alchemilla, ou, d’aprés Murbeck, le tégu-
ment s’unit complétement au nucelle; citons encore: Agrimonia, Brayera, Fragaria,
Kerria, Rosa, Sangiiisorha, Geum (Warming 1878, p. 245), Potentilla. (En 1878, p. 245,
je signalais aussi Lupinus (Schleiden), Tropæolum (Hofmeister; Warming 1878, p. 243,
pi. 10, fig, 8 — 9) comme présentant une fusion incompléte, et van Tieghem (1898, p. 214)
cite Myriophyllum, ce que confirme notre fig. 23. Cependant il me semble que dans
ce dernier la fusion ne parait pas avoir lieu toujours).
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