- Project Runeberg -  Mindeskrift i anledning af hundredaaret for Japetus Steenstrups fødsel / XXIV. Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule /
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(1914) Author: Hector Jungersen, Eugen Warming
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Fig. 8. Sicyos angulata. A, coupe longitudinale d’un ovule. B, coupe longitudinale de sa partie
supérieure, å peu pres en x (dans A). C, coupe longitudinale de l’ovule, å peu pres en y. D, coupe
transversale de la partie inférieure d’un ovule; a, épiderme du tégument; se, sac embryonal. Il n’y
a ici qu’un tégument. 11 s’est forme un espace libre entre le tégument i et le nucelle. E, coupe longi-
tudinale, fortement agrandie, de l’épiderme du tégument externe å sa partie supérieure, en face de
y (fig. A). — nu, nucelle; ie, tégument externe; ii, tégument interne.

Les Cucurbitacées nous offrent un cas fort interessant. D’aprés les figures publiées
dans les livres et d’aprés mes propres recherches, les Cucurbitacées ont en régle générale
un gros nucelle et deux téguments minces entiérement libres (voir fig. 16). Le micropyle
est insignifiant ou fait défaut. Le genre Sicyos n’a qu’un seul ovule pendant, et l’on
voit autour de la partie supérieure du nucelle en forme de col, deux téguments: un tégu-
ment externe, dont les grandes cellules épidermiques se diyisent ici par des parois tan-
gentielles de telle sorte que plusieurs couches se forment, notamment å la partie supé-
rieure (fig. 8 ^, en face de y, et fig. E; on voit le tégument externe fig. 8 j5, C et fig. 9
M et N, marqué ie). Le tégument interne ne présente qu’une épaisseur de 3 couches
de cellules environ: voir ii fig. 8 5 et C, et fig. 9 O. Mais å peu pres å l’endroit ou le
nucelle devient plus épais (en face de y Fig. 8 ^4) le tégument interne disparait: il devient
de plus en plus mince vers le bas et finit par se fondre dans le tégument externe. Dans
la plupart des cas j’ai vu sur une coupe longitudinale l’état de choses représenté å la
fig. 8 C: le fait demanderait å étre étudié de plus pres au point de vue de l’organogénie.
Mais dans les coupes transversales successives qui ont été faites a travers un seul et
méme ovule, la transition s’est constatée comme en O et P de la fig. 9; on voit encore
en O le tégument interne avec ses 3 couches de cellules; un peu plus bas il a disparu comme
couche indépendante, et le tégument est alors unique (fig. 9 P).

D’aprés ce qui précéde, il parait incontestable qu’une fusion des deux téguments
peut se produire.

Il faut également reconnaitre que l’ovule doit avoir une evolution phylogénique;
il suffit de considérer les ovules nus, autrement dit dépourvus de tégument (chez les
»Integminées« de M. van Tieghem), et en particulier des types parasitiques et sapro-

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