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doubtless the more conservative among them will even enter a more or less mild protest against
the change of name from the (to them) famihar Curvembryæ to the (to them) unfamiUar Centros-
permæ; but those of us who are constitutionally inclined to regard systematic botany as belonging
to the realm of philosophical science, and not as a complex of pigeon-holes for the docketing of
piants, will be disposed to resent the too frequent intrusion of mere »praktiske Grunde« into a de-
partment of science«.
Je ne puis que déplorer une critique aussi peu compréhensive. En premier lieu, la disposition
des families dans Fordre des Centrospermes (1912) ne différe pas d’une iaqon essentielle de
ce qu’elle était dans l’édition danoise de 1891 et dans l’édition anglaise de 1895, en ce sens que
i’ai suivi le méme principe de classement, commengant par les Caryophyllacées, énumérant ensuite
les divers types qui ont un seul périgone (Chenopodiacées, que je considére comme des Caryo-
phyllacées réduites, Amarantacées et autres) et finissant enfin avec les types vraisemblablement les
plus évolués qui présentent de l’épigynie et de nombreuses étamines produites par scission (Aizoa-
cées). Dans la longue »Introduction phylogénique« de mon livre (p. 1 — 67), j’ai exprimé le désir
que le systéme naturel vers lequel nous tåchons de parvenir tienne compte des parentes vraies
fondées sur la descendance; je suis ainsi, tout å fait comme M. Moss, »constitutionally inclined to regard
systematic botany as belonging to the realm of philosophical science«. Quant aux »praktiske Grunde«
(»raisons pratiques«) qui m’ont fait commencer par les Caryophyllacées l’ordre des Centrospermes,
06 sont des raisons pédagogiques, et M. Moss s’en apercevra s’il veut bien lire mon livre avec
un peu plus d’attention et se reporter par exemple å la p. 63. Ce manuel est avant tout destiné
aux étudiants de notre Université. Ne faut-il pas tenir compte de nécessités pédagogiques
dans tout manuel destiné å l’enseignement supérieur ou élémentaire? Et ne serait-il pas absurde
que nous n’en tenions pas compte, nous qui sommes »constitutionally incUned« å étre de bonsmai-
tres? Pour des »raisons pratiques« je m’attache particuliérement aux families ou groupes que
les étudiants de l’Europe du Nord peuvent s’attendre å rencontrer, et mon texte imprimé les met
en vedette ou je les cite en premier lieu, méme dans des cas ou je n’agirais pas de la sorte si je pu-
bliais un ouvrage purement scientifique. Pour des »raisons pratiques« je commence par les Caryo-
phyllacées, que tout étudiant de nos pays trouve facilement, plutot que par une des families tropi-
cales, bien que celles-ci soient vraisemblablement au point de départ de l’ordre. C’est encore pour des
»raisons pratiques« que je procéde de méme å d’autres endroits; c’est toujours pour des »raisons
pratiques« (voir p. 216) que je ne commence pas l’ordre des Polycarpicées par les Anonacées, mais
par les Renonculacées, bien que celles-ci soient tres probablement plus récentes. Et ainsi de suite:
les mémes »raisons pratiques« me feraient toujours agir de la méme fa9on si j’étais encore dans
l’enseignement. M. Engler par exemple se laisse guider par des considérations pratiques du
méme genre (voir son »Syllabus«), — M. Moss témoigne d’une sollicitude inquiéte pour les étudiants
danois; qu’il laisse done ce souci å leurs professeurs; au reste ces étudiants ne sont pas assez dépour-
vus d ’intelligence pour ne pas comprendre que quand j’imprime en caractéres grås, au-dessus de
l’ordre: »Centrospermæ (ou Curvembryæ)«, c’est que ces deux termes sont synonymes. — • Qant å
ce que M. Moss dit au sujet des »colombiers« il me parait, que l’histoire de la classification et
les efforts des classificateurs pour disposer å leurs justes piaces les genres, les families, etc. ...,
montre qu’on a souvent fait usage de »pigeon-holes», en botanique comme en zoologie.
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