Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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Baillon (Hist. XI, p. 356); Reuther 1876; Wettstein 1911; Pax dans E. P. IV, I,
p. 120; Billings 1901, p. 279, et dans plusieurs autres ouvrages: nous pouvons y ren-
voyer le lecteur.
J’ai moi-méme éprouvé le besoin de confirmer par l’autopsie les divergences con-
statées en étudiant le Plumbago capensis. Il n’y a ici qu’un seul ovule qui est fixé sur
un funicule pose au fond, tres long, mince et recourbé (fig. 12). L’ovule est, d’une fa<?on
typique, dichlamydé eusporangiate; le sac embryonnaire est entouré d’une paroi assez
épaisse du nucelle. Un vrai épithélium fait défaut. Le nucelle n’est méme pas faible-
ment courbé comme chez les Primulales. Les téguments sont tous deux tres minces
(2 — 3 couches de cellules; voir les figures). D’aprés quelques figures (voir par ex. Reu-
ther) le tégument externe est libre de tous les cotés dans sa portion supérieure, de sorte
que l’ovule devient å demi anatrope. L’ovule touche le plafond de la chambre ovarienne,
de laquelle, d’aprés quelques figures, pointe vers le bas un »obturateur« (Baillon) dirigé
vers le micropyle; en tout cas j’ai vu un tissu cellulaire caractéristique, fort épais, mais
nettement délimité {t sur la figure) descendre å travers le style jusqu’au micropyle (fig.
12 B). Je ne vois pas encore clairement avec quel ordre de plantes å pétales libres
il convient de mettre en relation les Plombaginacées. Beaucoup de raisons militent en
faveur des Centrospermées.
Fig. 13. Sapotaceæ. — A, B, C: Palaquium Beauvisagei. A, coupe
longitudinale de l’ovaire. Quelques-uns des vaisseaux lactiféres
sont indiqués. B, coupe transversale d’un ovule; fv, faisceaux
vasculaires; se, sac embryonnaire. C, un ovule; il existe encore un
épiderme sur le nucelle. — D, Sideroxylon argenteum; partiede la
coupe transversale d’un ovaire. On ne voit que 3 des 8 chambres.
L’ordre des Diospyrales (ou Ebénales) comprend dans la plupart des systémes actuels
au moins les quatre families suivantes: Sapotaceæ, Ebenaceæ, Symplocaceæ, Styraceæ. Je ne
crois pas que eet ordre soit
naturel, et je l’ai déjå dit en
1912. D’abord il faut cer-
tainement éloigner des autres
les Sapotaceæ et les joindre
peut-étre aux Corn>ohulaceæ
dans un méme ordre; en se-
cond lieu, il est douteux que les
Symplocaceæ soient apparen-
tées aux Ebenaceæ et aux Sty-
raceæ. Nous manquons de
bonnes figures reproduisant
la structure de leurs ovules,
et on rencontre encore dans
les livres des indications erronées sur le nombre de leurs téguments J’ai pu examiner
quelques espéces, en petit nombre, et voici ce que j’ai constaté:
Les Sapotaceæ sont une famille tres naturelle et incontestablement tres ancienne
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