Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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Leur concordance avec les Primulales est essentiellement de nature diagrammatique,
ce qui peut dépendre d’une convergence. L’ovaire et l’ovule sont tres différents de ceux
des Primulales, et il faut y joindre une divergence importante concernant le suc laiteux
qui se trouve dans des vaisseaux irréguliérement anastomosés (fig. 13^4). L’ovaire a 4,
5, 6 chambres et davantage, avec un ovule dans chaque chambre, fixe dans l’angle inté-
rieur, å la base ou un peu plus haut (fig. ldA,D). L’ovule est anatrope ou hémiana-
trope, le plus souvent un peu courbé (fig. A, C), et apotrope. Il s’applique exactement
contre la chambre ovarienne (fig. D). On indique encore dans certains ouvrages qu’il
existe deux téguments, mais Baillon a déjå dit qu’il n’y en a qu’un seul, épais. Les
ovules sont typiquement monochlamydés leptosporangiates, avec un micropyle long et
tres étroit (fig. 13^, C). Dans le raphé se trouve un faisceau vasculaire mince, qui se
partage en plusieurs .branches minces, lesquelles se répartissent dans l’épais tégument
(fig. 13 B).
Fig. 14. Ebenaceæ. — A — C, Diospyros melanoxylon. A, coupe verticale de l’ovaire. B, un des ovules.
C, partie supérieure du méme ovule plus fortement agrandi. — D — /, Maba Teysmanni. D — F, coupes
transversales d’un ovaire jeune. G, coupe transversale d’un ovaire ågé; tous les ovules sont déve-
loppés; il y a un faisceau’ vasculaire å la face dorsale et å la face ventrale de chaque ovule. H, portion
d’une coupe transversale d’un ovule. /, portion de la méme coupe fortement agrandie; on voit que
le tégument interne croit par des cloisons de division tangentielles. — K, diagramme de Diospyros
melanoxylon. Fleur femelle. Les carpelles sont épipétales. std, staminodes; n, glfindes nectariféres;
br, bractée.
La structure et la position de l’ovule ainsi que le suc laiteux me paraissent écarter
les Sapotaceæ des autres families de l’ordre. A ces points de vue c’est avec les Convol-
vulacées qu’elles présentent le plus de ressemblance, et le plus naturel serait de les joindre
å elles dans un méme ordre. Au reste M. Hallier a signalé (1901) les nombreuses
concordances qui existent entre les Sapotacées et les plus anciens genres des Convol-
vulacées, bien qu’il les ait rangées plus tard (1908, 1912) dans deux ordres difl^érents.
Je n’ai aucune opinion sur les rapports des Sapotacées avec les plantes å pétales libres.
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