Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
ont des ovules uniques et pendants (fig. 8); je ne puis dire si Agardh avait raison d’ap-
peler ces ovules apotropes.
Fig. 16. Cucurbitaceæ. A — C, Cucumis flexuosus. A, portion de la coupe transversale d’un ovaire;
on voit 4 ovules loges dans le tissu charnu. Les placentas sont munis å leur surface de tissu cellulaire
conducteur {/). Ce tissu fait défaut devant le micropyle lui-méme. B, portion de la méme coupe,
plus fortement agrandie. C, portion du tissu conducteur; il est forme de cellules å parois minces qui
empiétent l’une sur l’autre. — D, ovule de Bryonopsis erythrocarpa.
Dans l’ovaire multiovulé les placentas se courbent de coté, de sorte que les ovules
sont disposés par groupes et enfoncés dans le tissu charnu de l’ovaire (fig. 16). Je con-
state que la surface du placenta est recouverte de tissu conducteur jusqu’aux ovules
(fig. B, C; cf. LoNGo). Ceux-ci ont été reproduits å plusieurs reprises (Brongniart, Mirbel,
ScHACHT, HoFMEiSTER, Payer, Lotar, Longo, Mobius, Reuther). Ils ont un nucelle
volumineux, souvent recourbé d’une fapon particuliére å son extrémité (fig. 8, 16 B) et
deux téguments dont le plus interne est aussi le plus mince (2 — 3 couches), tandis que le
tégument externe est plus épais. Le micropyle est tres ouvert, et méme dans certains
cas il fait défaut å proprement parler (fig. 8 yl, 16 B). Sur les ovules, voir au reste p. 20.
L’ovule de Passiflora a une structure tres semblable (Warming 1878, pi. 7, fig. 21). Si
nous ajoutons å cela beaucoup d’autres points par oii les Cucurbitacées diffcrent des
Campanulacées, etc. . . ., comme: l’unisexualité constante, les anthéres tournées en dehors
et, — comme conséquence de cette position, — des differences dans la mode de polli-
nation, la structure de la graine, l’absence d’inuline, des conditions anatomiques spe-
ciales, le fait que la corolle a parfois des pétales libres et que la fleur est hypogyne, nous
considérerons qu’il n’est pas naturel de trailer les deux families en question comme autre
chose que des types analogues, notamment pour la forme de la corolle. Les Passiflioracées
paraissent étre les parentes les plus proches des Cucurbitacées.
Il convient d’examiner de pres si les Loasaceæ doivent étre classées dans le méme
ordre que les Cucurbitacées; leur ovule est, comme je le disais en 1878, monochlamydé
leptosporangiate.
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>