Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Observations sur la Valeur Systématique de l'Ovule
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ment, il se présente en coupe longitudinale de l’ovaire comme å la fig. Z); en coupe trans-
versale de l’ovaire, comme la fig. E. Le tégument externe se forme aprés le tégument
interne (fig. F, G; chez Gunnera scabra. On peut en outre comparer: Schnegg 1902).
La structure de l’ovule rappelle celle des Cucurbitacées. M. Schnegg a constaté une
fusion des téguments produite par une pression, et qui rappelle celle que j’ai observée
chez le genre Sicyos; l’ontogénése de ce dernier genre demanderait, comme nous l’avons
dit, une etude approfondie.
Fig. 24. Gunnera magellanica. A, fleur femelle. B, figure schématique d’une coupe menée å travers
la fleur. On voit 3 écailles å la place du périgone. C, coupe longitudinale d’un ovaire. D, coupe
longitudinale qui a rencontré l’ovule horizontal en coupe transversale. E, coupe transversale d’un
ovaire. La face antérieure est tournée en avant. Les couches des téguments sont représentées par
des lignes ponctuées.
F, G, ovules jeunes, d’åge un peu différent (de Gunnera scabra; dessins de 1876); le tégument interne
apparait nettement le premier.
Maintenant que les Cornacées ont été séparées de l’ordre des Umbellales, que l’Hip-
puris a été separée des Halorrhagidacées et de l’ordre des Myrtales, et que l’Hippuris
et les Cornacées ont été réunies en un seul ordre, celui des Comales, il reste å examiner
encore une question, celle de la place qu’il convient d’assigner å eet ordre. Provisoire-
ment, tant que les ordres des deux classes d’Angiospermes (Monocotylédones et Dico-
tylédones) n’auront pas été groupés en alliances phylogéniques, vraiment naturelles,
on pourrait penser qu’il vaut mieux laisser l’ordre en question å la fm des Choripétales:
mais en tous cas, lorsqu’on aura accompli la tåche vaste et difficile de reconnaitre les
alliances vraiment naturelles ou les filiations phylogéniques parmi les Angiospermes,
— ce que M. Hallier n’a pas encore entiérement réussi å faire ou du moins ce qui n’est
pas reconnu comme fait par lui, — il est evident pour moi qu’il faudra placer les Cornales
tres pres des Caprifoliaceæ. La grande ressemblance qui existe entre elles a été souvent
mise en lumiére depuis une époque ancienne (Linné, A. L. de Jussieu, Payer, Ben-
tham et Hooker 1865, p. 947; Baillon, Hist. VII, p. 370) jusqu’å une époque toute
contemporaine (Harms, Hallier, Wangerin 1906, etc, ...). M. Harms dit, par ex-
emple, avec beaucoup de justesse (1897, p. 254): »Cornus zeigt die allernåchsten Bezie-
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