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c 370 )
>
tous îcs pays depuis la Taprobane jusqu’à
lis-lande.
Ï1 est vrai quf1 ks historiens Latins et Grecs
des cinquième et sixième siècles, ne nous disent
rien de positif sur l’entrée d’une telle colonie go»
thique dans la Scandinavie. Mais ces hiftoriens,
que pouvaient-ils savoir des peuples du nord
dont ils étaient’ sepaiès par une barrière
insurmontable ? Ce qui nous reste d’authentique de
l’histoire suédoise et danoise 5 malgré l’incertitude
des premières dates, nous fournit des preuves
irrécusables de cette immigration, et en
rapprochant ces données des indices jettes çà et là dans
les histoires du midi, et des probabilités qu’à»
vouera une saine critique, je ne désespère pa’3
de parvenir à mettre ce point d’historié hors de
doute. *
C’est un» fait incontestable que la dynastie des
Ynglingiens, descendue de Sigge fils de Fridulf
que nous nommons Odin, ait succédé dans le
gouvernement de îa Suède à celle de Fo\niot!n’r,
" * V J, ^
ou des lotes^ dont le dernier prince, nomme
Gylfe, ébloui par l’ascendant et la supériorité
physique et morale de Sigge > lui céda non
seulement de bon gre son sceptre et son royaume j
mais alla même finir ses jours dans la patrie de
ce même Sigge. Tous les historiens du nord
conviennent sur ce point, ainsi que sur la marche
du conquérant Asiate; mais malgré tous leurs
efforts, ils n’ont pu s’accoider sur l’époque de
1» / A
eve-
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