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< 369 )
prendre sur moi de résoudre, maïs aux quelles
il me sera permis de chercher des réponses.
Ce serait démentir inutilement l’hiftoire que
«
de soutenir que la Scandinavie ait pu fournir,
au cinquième et sixième siècle de notre ère, hes
nombreuses masses de peuple qui se disputèrent
les débris de la Monarchie Romaine. Les fables
de Jordanis ne sont bonnes qu’ à mettre à côté
de celles de Rudbeck; les hiftoriens de bonne
foi ne croient pas plus aux unes qu’ aux autres.
On ne rencontre que trop souvent, dans les
Annales du moyen âge, des exemples que la
vérité est précisément le contraire de ce que les
chroniques nous ont donné sous le titre d’hiftoire»
Un refert antiquitas dans la bouche d’un
imposteur, ou d’un ignorant , devenait un axiome dès
qu’un autre les copiait aveuglement; la
postérité se croyait obligée d’y ajouter foi jusqu’à ce
qu’il y eut des hommes assez courageux pour
porter sur les écrits des anciens le flambeau de
la critique. —
La Scandinavie, autemsdont nous parlons,
loin de pouvoir envoyer au dehors des armées
innombrables, reçut de l’Orient et des rives du
Don, une colonie de ces Asiates, qui sous le
nom de Goths, avaient déjà fait parler d’eux en
Europe. Sertis de la Perse, peût-ètre même de
l’Inde, comme la grande resemblance du
Samskrit avec l’ancienne langue Scandinave pourrait
le prouver, ils se répandirent successivement dans
X Del. Z tous
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