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des conjectures fondées et appuyées sur les
données uniformes des pius anciennes traditions
peuvent valoir qu Ique chose en fait, d’histoire,
je pencherai plutôt à croire qu’ il fut Alain, par
la raison que les anciennes h’iftoires Scandinaves
parlent toutes de leurs ancêtres comme d’un
peuple établi vers l’embouchure du Tanaïs où se
trouvait l’antique cité d*As-gard qui esttjès
certainement YAs-hof ou Asof de nos jours. Quoiqu’il
en soit , l’histoire de la marche de Sigge, telle que
les anciennes chroniques nous la retracent, ne
sera peut-être pas admissible dans toutes ses
parties^ mais elle n’tst pas non plus aussi
inexplicable que M:r Pinkerton et d’autres ont voulu le
faire croire. Que le savant écossais se contente
de transporter les choses au siècle dont je parle,
et aux circonstances que j’ai cirées, et nous ne
saurons plus que faire de s s railleries, sur le
ridicule d’une migration exécutée au teins de Cé«
sar, et sans qu’il en eût connaissance, ni sur
la nécéssité de vaii cre. lesSuèvesqui surpassaient,
dit-on, les Dieux mêmes dans la. valeur. Les
chroniques lont suivre à Sigge une route
tout-à-fait différente, sur la quelle il put même ne
pas entendre parler des Suèves. Parti des bordes
du Don, ou de ceux du ßoiysthène, à la
première apparition des Huns, il se dirigea avec
ses Ases, ou coinpagnonsAsiates, vers la
Garda-rike, dli l’actuelle Mcscovie, peuplée alors par les
Sarmates Roxolcmi et Hccmaxobii, dont les derniers
vivaient
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