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nement par ties commissaires nommés par lui-méme;
aprés une discussion franche et loyale entre ces commis
«aires et les députés de la nation, le roi a librement con
senti a accepter la part du pouvoir qui devait lvi appar
tenir, ainsi que les attributions allouées a son gouverné
rnent, et que dans letemps il trouva excellentes. Qu’il s’en
contente done aujourdhui; le plus mal partagé, cc n’est ni
lvi ni le pouvoir exéculif ; et si des réclamations tardives
pouvaient étre admises, elles devraient venir plutot du
c6té de la nation.
Je lis plusloin « qu’il n’est point présumable que., lors
« qu’un roi rejette oe que trois législatures différentes lvi
« ont proposé , cc rejet ne soit base sur des considérations
b tellemént majeures , que, pour Fintérét de I’etat, dont
« le roi juge toujours plus impartialement que la légis
f( lature^ puisqu’il est au-dessus de tous les intéréts per
« sonnels, cette loi n’ait été de nature a ne jamais devoir
« étre adoptée. »
II faudrait un volume pour réfuter tout cc qui faux
dans cc raisonnement. En supposant, cc qui cependant me
parait fort doutenx, qu’un roi soit au-dessus de tous les
intéréts peisonncls, son conseil et ses entourages sont-ils
au méme degré d’élévation? Et je demande de nonveau :
le roi et son conseil prétendent-ils done mieux connaitre
les intéréts fle la nation que la nation ne les connait elle
méme? Il est done tres-présumable qu’une loi trois fois
adoptée par trois législatures différentes est nécessaire au
bonlieur du peuple , et qu’on a tort de conseiller au roi de
Ini refuser sa sanction. Il n’y a qu’une seule chose qu’il
puisse mieux connaitre que les représentans du peuple;
cc sont les dispositions amicales ou hostiles des souverains
«trangers envers 6on paysj mais on sait que dans ses pro-
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