- Project Runeberg -  Meddelelser om Grønland / Første Hefte /
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Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Résumé des Communications sur le Grönland par F. Johnstrup

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la glace continentale, sonl presque verticaux, mais ils sont inclinés
sur ses bords et près des Kunalakker, où la fonte est grande et où
la vilesse s’accroît dans les parties supérieures de la glace (Pl. V,
Fig. A", A’" et C").

A l’ouesl du JN’unalak », la surface de la glace élait d’une nature
très insolite, car elle était formée de monticules tronqués, de 10
pieds (3m,14) de haut, à côtés escarpés et séparés par un
labyrinthe de canaux étroits, au fond desquels serpentait toujours un
petit ruisseau, qui allait se perdre dans une crevasse ou dans un
puits de glace (Pl. III).

Dans le voisinage des JN’unalakker et des rochers de la côle, la
surface de la glace continentale esl imprégnée de poussières terreuses,
qui y sont apportées par les tempêtes et sont entraînées au loin par
les ruisseaux dans les cavités de la glace. Les masses de sable et
d’argile qui s’y accumulent ainsi donnent lieu à la formalion de
pyramides de glace, qui, sur les bords de l’Isblink de Frederikshaab
(Fig. 21), atteignent jusqu’à une hauteur de 60 pieds (I8m,83) et
sonl couverts d’une croûle mince d’argile sablonneuse.

On a regardé jusqu’ici comme un fait acquis qu’il n’y avait
pas de moraines sur la glace continentale du Grønland.
Cela s’explique par la circonstance que les quelques ualuralisles qui
l’ont visitée, ont entrepris leurs recherches dans des endroits qui ne
remplissaient pas les conditions nécessaires à leur formalion. Là où
il n’y a point de masses rocheuses confinant à la glace, on ne
trouve pas non plus sur celle-ci trace de pierres; mais dès qu’on
s’approche d’un JN’unalak, on voit en général qu’il s’en est délaché une
ou plusieurs moraines, qui peuvent aussi nous fournir divers
renseignements sur le mouvement de la glace dans ce désert glacé
en apparence immobile.

M. Kornerup a représenté sur la Pl. V les différentes moraines
qui ont été observées sur la parlie de la glace continentale parcourue
par l’expedition, et communiqué p. 129 —138 les observations
auxquelles elles ont donné lieu. Les «JN’unalakker de Jensen» (Fig. C’) sonl
les sommets d’une chaîne de montagnes en forme d’arc, qui oppose
une digue au mouvement principal de la glace vers le S.-O. Celle-ci,
par suite, se dresse contre le versant esl de la chaîne, où elle s’élève
à une hauleur de près de 5000 pieds (1570m), et la pression qui la
pousse en avant la force de se mouvoir aulour des extrémités nord
et sud de la digue. Le courant de glace passe assez librement
entre k et l, mais non entre les autres Kunalakker, qui sont reliés

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