Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Résumé des Communications sur le Grönland par F. Johnstrup
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ment ensuite. De cette façon ils s’enfoncent lentement dans les
profondeurs de la glace, et finalement ils peuvent être incorporés de
nouveau dans la moraine de fond. Voilà certainement pourquoi, dans
le glacier qui esl incliné vers le Nunatak i (Hl. IV). on rencontre çà
et là, lors de la fonte de la glace, des blocs isolés qui, dans le
cours des temps, pendant la marche de la glace continentale de t.,
à t0 (Pl. V, C’), sont déposés au pied des Nunalakker h et i.
L’ne moraine intéressante a été trouvée sur la glace continentale
à l’est des «Nunalakker de Dalager». Le sommet d’un Nunalak e,
long de quelques centaines de pieds, n’émergeait pas de la glace
comme les autres, mais était plus bas que la surface de celle-ci,
qui l’entourait de tous les côtés. Comme c’est souvent le cas là où
la glace continentale rencontre des masses rocheuses, la partie qui
en était la plus voisine présentait une surface fortement inclinée vers
le sommet en question, mais du reste assez plane, de sorte que ce
dernier se trouvait au fond d’un grand entonnoir (Pl. V, D’). L’eau
provenant de la fonte de la glace avait, comme dans les
«Nuna-takker de Jensen» , formé un petit lac situé un peu plus bas vers
le S.-O.
Mais ce qui surtout méritait l’attention, c’était la moraine m,
disposée en fer-à-cheval autour du Nunalak, et qui, au côté
nord-est, où la pression de la glace est la plus forte, était même
plus haute que ce dernier, mais s’abaissait de plus en plus vers le
S.-O. Dans celle direction, les deux branches de la moraine, m., et
m3, étaient presque parallèles, ei elles disparaissaient ensuite à
l’extrémité du lac. Cette moraine ne peut provenir du Nunatak
lui-même, car elle est en majeure partie plus élevée que le sommet
arrondi de ce dernier, et elle ne peut non plus tirer son origine
d’autres Nunalakker puisqu’on n’en voyait aucun dans un rayon Irès
étendu. Elle ne saurait donc être considérée comme une moraine
latérale, mais doit avoir été formée par le transport de la moraine
de fond au haut du versanl incliné du Nunalak, et, la glace se
mouvant ici du N.-E. au S.-O., cette moraine est surtout soulevée sur
la pente nord-est du Nunatak, où la pression de la glace est la plus
forte, et elle suit son mouvement autour du sommet e (Fig. D’). La
Fig. D" est une coupe idéale, suivant la ligne du Nunatak e et
de ses alentours.
Entre les «Nunalakker de Dalager», la glace continentale envoie
plusieurs glaciers dans un bassin situé plus bas, qui originairement
doit avoir été une vallée ou un fjord à présent complètement rempli
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