Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - VII. Résumé des Communications sur le Grönland par F. Johnstrup
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de glace (Pl. V, H’). In glacier, t2 , se meut vers 1*0., entre
Kan-garsuk ei Nasausak, ei un aulre, t.A, vers le S.-O., enlre Nasausak ei
le Nunatak le plus voisin (n). Ces deux ramifications de la glace
conlinenlale présentent une surface très inclinée ei en même lemps
extrêmement inégale, par suite de la grande résistance que renconlre
la glace en glissant sur des pentes assez escarpées ei sans doute
très accidentées. Par contre, le fond rocheux du troisième couloir,
qui sépare les Nunatakker n ei o, doit former une penle plus
régulière et peu inclinée, car le glacier t4, qui le traverse dans la
direction du Sud, a une surface plus égale que les autres. La glace
continentale, en dehors des Nunalakker, est aussi un peu plus basse
en cet endroit qu’à Nasausak, et la pression par conséquent moindre,
ce qui a une très grande influence sur la vitesse avec laquelle les
différents glaciers descendent dans le bassin.
La plaine de glace tb (1880 pieds = 590™ au-dessus de la
mer) présentait une surface presque horizontale avec d’étroites
crevasses, quelques parties soulevées et plusieurs petits ruisseaux, et il
était intéressant de voir qu’elle avait tout à fait le même aspect que
celui décrit par Dalager, en 1751. Sa pente O.-L., insensible
à’l’œil enlre le Nunatak o et Kangarsuk, indiquait en même temps
que la résislance au mouvement de la glace doil être extrêmement
laible de ce côté. Dès que les glaciers , t.A et <4 ont franchi les
étroits passages entre les Nunatakker, ils se déploient en éventail sur
la surface horizontale du bassin, comme dans le grand Isblink de
Frederikshaab, jusqu’aux moraines semi-circulaires ml, m2 et m3, qui
s’étendent à leur pied. Dans ces trois glaciers, de même que dans
la plaine de glace <6, il y a pour le moment équilibre entre l’afflux
de la glace conlinenlale et la lonle, ou, en d’autres termes, ils sont
tous à considérer comme des glaciers stationnaires. Les surfaces
limites enlre les glaciers ei la plaine de glace sont des surfaces en
équilibre, où les pressions et conlre-pressions produites par leurs
mouvements en sens contraire se compensent mutuellement, comme
l’indique la Fig. B".
La moraine wj2, qui avail une hauteur 1 —2 pieds (0m,31—O’",62)
cl une largeur de 50 pieds (15m,70), se composail de gravier, d’argile
et de pierres pas très grandes (quelques-unes seulement mesuraient
jusqu’à 2 pieds) qui toutes étaient arrondies. Comme ces moraines
forment des lignes semi-circulaires, elles ne peuvent non plus être
prises pour des moraines latérales, mais ce sont des moraines
terminales qui, de même que celles des «Nunatakker de Jensen»,
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