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sur la carie par une flèche, fail voir que la glace a dû jadis se
mouvoir en éventail depuis le bas de Tunugdliarfik jusqu’aux fjords de
Sermilik et d’Igaliko.
Les caractères orographiques peuvent se résumer comme il suit.
A partir des iles, qui ont jusqu’à 300m de haut, le pays s’élève
rapidement sur les presqu’îles à des hauteurs de 600 1200m, après
quoi il s’abaisse de nouveau fortement vers les terrains bas
mentionnés plus haut, près de l’intérieur des fjords. Il se relève ensuite
rapidement avec des sommels de 950 à 1500m. et en dedans du
bord de la glace continentale, on voit en outre un grand nombre de
sommets pointus, plus ou moins couverts de neigo et de glace, qui
atteignent de 1500 à 2200m. A l’est ei au sud de la région
appelée sur la carte « Jomfruland» (Niviarsial) le terrain présente
un paysage lout à fait alpestre, et la glace continentale s’élève
graduellement vers l’Est, où les sommets les plus hauts, comparés à
ceux de Niviarsial, ont une altitude de 2500 à 3000m.
Les branches de la glace continentale qui descendent par les
vallées jusqu’aux fjords de Sermilik ei de Tunugdliarfik, sont très
peu accessibles du côté de la mer à cause du grand nombre de
montagnes de glace dont elles remplissent l’intérieur des fjords, et
du côlé de la terre en raison de l’escarpement des pentes. La
surface des glaciers est très inégale et remplie de profondes crevasses,
de sorle qu’il est rare qu’on puisse y passer. M. Ilolm a réussi à
mesurer la vilesse de deux glaciers dans les vallées; elle était très
faible, tandis que, pour d’autres glaciers plus grands situés en
dehors du terrain que nous considérons, elle peut être beaucoup plus
grande. Comme points de comparaison, on a indiqué dans le tableau
suivant quelques-unes des mesures entreprises par M. S teen s t r u p au
sud et au nord de Julianehaab. Il faut observer qu’immédiatement
avant qu’on procédât à la mesure du glacier de Bjørnesund, il
s’était produit un grand éboulement de la glace à son extrémité.
M. Steenstrup a indiqué sur sa carte géologique (Pl. 1) les
limites dans lesquelles sont renfermées les différentes roches. La roche
dominante est un granité gris et rouge, qui tantôt est à grains
fins et ressemble au gneiss, comme à Kiagtul, et tantôt j\ gros grains
et porphyritique, comme à Kangerdluarsuk et à Sermilik. En
plusieurs endroits il est plus ou moins stratifié, de sorte qu’il faut
quelquefois le désigner comme du gneiss. Les filons de pegmatite
et de granité sont rares, tandis que ceux de diabase sont fréquents.
Jusqu’ici il n’a pas été trouvé de minérais métalliques dans le gra-
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