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monts et vallées, à travers toul le lerrain, jusqu’à une dislance de
plusieurs milles. Les mêmes lignes sonl visibles sur les limites des
détroits parallèles, dans les groupes d’îles le long de la cote, et sur
les cotés correspondants des petites baies dans l’intérieur des fjords.
Quant aux rapports existant entre les plans limites mentionnés
plus haut et les systèmes de lignes parallèles dont il s’agit, il
n’est pas besoin de chercher longtemps pour s’assurer que toutes
ces lignes sont précisément les traces d’aillant de diaclases, qui se
continuent avec une grande régularité à travers loules les masses
de gneiss et les roches qui les accompagnent. Il est en même
temps inléressanl de voir que les diaclases, au Gronland, sonl
partoul dans un rapport déterminé avec le relief du sol,
tant dans les traits principaux que dans les détails.
Parmi les nombreuses observalions qu’il a faites pour éclaircir
celle question, M. Kornerup cite les exemples suivants.
Tandis que, dans la Fig. 1 (Pl. VII), on entrevoit seulement
l’existence de plusieurs systèmes de diaclases parallèles, ils
apparaissent déjà plus distinctement dans la Fig. 7, qui représente la même
partie que la Fig 1, à savoir le promontoire d’Akungnak, situé par
67° 2’ de Lal. N. au nord de la colonie de Ilolslensborg, mais vu
seulement à une distance d’un mille et à une époque plus avancée,
à la fin de mai. Le sommet le plus élevé se détache très nettement ;
à 520m, les formes commencent à s’arrondir et c’est précisément à
partir de cette hauteur que les diaclases parallèles sont le plus distinctes,
leurs directions étanl indiquées par la neige qui reste encore au fond
des crevasses qu’elles ont formées.
Dans la partie cenlrale du fjord sud de Kangerdluarsuk, les
montagnes onl la forme représenlée Fig. 4 (Pl. VII). Leur hauteur
est de 4 à 600m, mais à leur sommel comme à leur pied, dans
leurs parties les plus petites comme dans leur masse tout entière,
on a trouvé les deux mêmes systèmes de diaclases parallèles qui
sont désignés sur la figure par a et £. Le premier système est
presque vertical et a la direclion N. 22° O. Le second système (s)
a la direclion N. 58° E. et une inclinaison de 40°, désignée par
-I- 4001), vers le S. 32° E., mais le système qui représentait la
’) Pour abréger, M. Kornerup emploie les désignations suivantes: si on se
suppose placé sur le point d’où se fait l’observation, et qu’on regarde
l’aire de vent qui indique la direction, l’inclinaison est toujours positive
à droite et négative à gauche. Le chiffre qui indique l’inclinaison est
toujours placé le dernier.
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