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Lorsqu’on considère au Grønland des sommets ei des crêtes de
montagnes, on voit qu’ils ont en général conservé jusqu’à un certain
degré leurs formes primitives, bien que leurs arêtes aient élé plus
ou moins arrondies par l’effritement des roches, et un examen plus
attentif fait voir que ces formes de montagnes sont limitées par des
plans qui ont par rapport les uns aux autres des positions
différentes, mais sont toujours disposés de manière à former des
sommets pyramidaux ou des crêtes en forme de toit.
Dans beaucoup d’endroits où se sont produits sur une montagne
des éboulements récents de grandes masses de rochers, on voit que
les plans de dislocation ainsi mis à nu sonl parallèles aux anciens
plans qui limitaient la masse rocheuse avant l’éboulement, et, en
même temps, on ne peut s’empêcher de remarquer un système de
lignes qui se dessinent sur les parties dénudées de la surface de la
même montagne, et qui toutes courent dans le même sens que le
contour supérieur de l’ébonlement. Quelques-unes de ces lignes se
montrent sur les montagnes voisines de l’autre côlé des vallées, et
on peut les suivre sur une longue étendue dans une direction
déterminée. Cependant il sera toujours difficile de dislinguer nettement
ces lignes lorsque les montagnes ne sont pas éclairées d’une
certaine manière, surtout en été dans les parties où elles sonl peu
élevées, alors que la neige a disparu et que les Ions brun gris des
rochers se fondent avec la teinte vert brun des mousses et des
bruyères.
Il en est autrement si l’on s’approche par mer de la côte
gron-landaise dans les premiers jours du printemps, lorsque le pays est
encore couvert de neige et que l’action du soleil a commencé de se
faire sentir. Alors, à 4 ou 6 milles de distance, les montagnes avec
leur couverture blanche se montrent, surtout le matin et le soir,
comme sillonnées de lignes parallèles, disposées obliquement, en
général suivant deux ou trois systèmes qui se croisent mutuellement.
La Fig. 1, Fl. VII, est une image fidèle d’un promontoire au nord de
llolstensborg, qui a été observé à la fin d’avril 1879.
Si ensuite, vers le milieu de mai, lorsque le soleil a acquis
assez de force pour que les arêtes des rochers apparaissent de tous
cotés en tranchant par leur couleur sombre sur les masses de neige
environnantes, on se place sur un point culminant, dans l’intérieur
du pays, de manière à embrasser une grande étendue de montagnes
cl de groupes d’iles, on voit également le paysage sillonné par
plusieurs systèmes de lignes parallèles obscures, qui se prolongent par
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