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— 54° ei y = N. 15° E., +60, et l’on comprend facilement
comment les diaclases parallèles sont disposées de façon former soit
des pyramides triangulaires, soit des crèles courles, parallèles et en
forme de toit, séparées par des dépressions en forme de gouttière. En
poursuivant l’exploration du pays environnant, on constate que les
plans limites de chaque crête de montagne, de chaque vallée, de
chaque détroit et de tous les petits fjords, baies et groupes d’îles,
sont partout formés par des diaclases; mais ce qui saute tout de
suite aux yeux, c’est le constant parallélisme des crêtes de montagne
en forme de toit et, par suite, des vallées qui les séparent, et l’on
est frappé d’élonnement en voyant combien est invariable la position
qu’une même diaclase peut garder sur de vastes étendues. Aussi
est-il naturel de supposer que c’est à ces systèmes de diaclases que
sont dues l’xistence et la forme de toutes les
dépressions et protubérances que présente la surface primitive
du gneiss, et ils servent en même temps à éclaircir certaines
particularités relatives au parallélisme en apparence partiel des fjords et
à leur bifurcation fréquente.
On est confirmé dans cette supposition en examinant le
panorama Pl. VIII. Il faut se figurer ici qu’on est placé sur la montagne
de Magtoralinguak, au nord de la baie d’Ulke (Ulkebugt), près de
Holstensborg, à 355m environ au-dessus de la mer. RI. Kornerup a
gravi celte montagne le 14 mai, justement à l’époque où le soleil
commençait à faire sentir son action sur la neige qui couvrait le
pays, ei où la configuration du sol était aussi distincte que possible.
Le milieu de la figure correspond à peu près au Sud vrai, ei, dans
cette direction, on voil dans le lointain à l’horizon les montagnes du
fjord d’Ikerlok. A gauche s’élève la montagne de Kjærlingehælten,
du pied de laquelle part un promontoire sur lequel est située la
colonie de Holstensborg. A droite on voit un groupe d’iles avec la
grande île d’Amerdlok (comp. la carte Fig. 8, Pl. VII). Le premier
plan esl formé par une région relativement basse, où pénètre à
gauche la baie d’Ulke avec ses petites ramifications ei ses sinuosités.
La planche embrasse un horizon d’environ 120 degrés. Sur le
Nag-toralinguak même ou peut observer 4 à 5 systèmes de diaclases
parallèles, à savoir ß = N. 3° E. et d = N. 43° E., toutes deux
presque verticales, e = N. 71° E., —50°, qui coïncide avec la
stratification du gneiss, et a — N. 42° O.; mais, dans cette dernière
direction, il y a des plans verticaux et inclinés de 50°.
Toutes ces diaclases se voient distinctement dans tout le pay-
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