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sage représenté Pl. VIII; cependant il faut se rappeler que les lignes
parallèles paraissent convergentes à cause de la perspective, et que
les angles sont également un peu altérés par suite de la difficulté
d’embrasser un si grand horizon sur une seule planche. Aussi a-t-on,
en plusieurs endroits, marqué les lignes parallèles avec la lettre
grecque du système afin de les rendre plus faciles à reconnaître.
On pourrait, de la même manière que dans les exemples qui
précèdent, parcourir toute la côte vers le Nord jusqu’à Godhavn, et,
dans chaque nouvelle localité explorée, rencontrer des particularités
rappelant celles qui ont déjà élé observées. Pour qu’on puisse plus
facilement embrasser toutes les observations, M. Kornerup les a
réunies dans les trois tableaux A, B et Ç. Des 73 localités qui y sont
mentionnées, 65 sont situées entre Godhavn et Holstensborg et 8
entre Godlhaab et l’Isblink de Frederikshaab, et elles sont toutes
rangées, autant que possible, suivant les degrés de latitude, du Nord
au Sud. La direction de chaque système est déterminée comme
d’ordinaire par l’angle qu’elle fait avec le Nord vrai vers l’Est ou
l’Ouest, de sorte qu’on n’emploie que le demi-cercle nord du compas.
L’inclinaison, comme il a élé dit plus haut, est positive à droite et
négative à gauche, car on est censé regarder dans le sens de la
direction. Ces 73 localités ont élé l’objet de 214 observations, dont
la moitié se rapportant à des diaclases verticales ou presque
verticales. Comme on le voit, 3 ei e sont les systèmes les plus
fréquents (respectivement 39 et 43), puis viennent a et ß (30 et 33),
et c’est 6 qui compte le plus pelil nombre de directions. Le
système y n’apparaît que là où il y a déjà plusieurs aulres systèmes,
ei on peut en partie en dire autant de Ç et de tj. Il faut donc
porter son atlenlion principalement sur a et ß ei sur d et e.
On peut en général constater le parallélisme exact des
directions des diaclases aussi longtemps qu’on embrasse une étendue qui
n’est pas trop considérable, comme la partie de la côte comprise
entre Niakornak et le sud de la colonie de Holstensborg, ou se
maintient dans les limites du champ distinct de la vision, lorsqu’on
est placé sur une montagne assez élevée. Mais, d’un autre côté, en
poursuivant la direction des diaclases à travers une étendue
considérable de montagnes, on observe peu à peu des déviations de la direction
locale, lesquelles ne dépassent cependant jamais certaines limites qui
ne sont pas bien larges. M. Kornerup croit que ces déviations
proviennent de ce que les montagnes avec lesquelles on a affaire ici ne
sont pas homogènes, mais possèdent une stucturc parallèle
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