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2000m (p. 75), donnent tout lieu de croire que la surface de la
glace continentale, à 150 kilom. à l’est de ce point, doit avoir
environ la même hauteur. Sur la carte ci-jointe, on a seulement
indiqué l’étendue des glaciers en tant qu’elle a été observée, mais
non les grandes plaines couvertes de glace dont ils proviennent,
comme, par ex., dans la presqu’île de Nagsuak et l’île de Disko, de
même que le bord de la glace continentale n’est marqué que par
une ligne ponctuée.
Relativement au rapport entre la partie émergée d’un
ice-berg et sa masse entière, M. Steenstrup l’a déterminé
pour différentes espèces de glace dans de l’eau ayant une salure de
3,32% et une température de —1°,3C., et trouvé les valeurs
suivantes: pour la glace d’eau de mer, 1:5,29; pour la glace bulleuse
de glacier, 1:8,41 ; pour la glace de glacier transparente et sans
bulles, 1: 9,23 et pour la glace sans bulles d’un lac d’eau douce,
1: 9,22. Les analyses que M. Christensen a faites de l’air
emprisonné dans la glace des glaciers ont donné pour résultat qu’il
renfermait 16,8% d’oxygène, par conséquent 4 % de moins que
l’air atmosphérique.
MM. Hammer et Steenstrup ont entrepris des recherches
sur la salure de l’eau de mer (voir les tableaux p. 39 et 104), et ce
dernier l’a en même temps déterminée à de plus grandes profondeurs
(p. 106—111).
II. Gisement et nature du fer nickelifère du Grønland.
L’existence du „fer météorique" en Grønland a été signalée pour
la première fois par John Eoss, qui, en 1818, rapporta de son
voyage dans la baie de Baffin quelques couteaux en os dont le
tranchant était formé de morceaux de fer provenant, au dire des
Esquimaux, de quelques blocs détachés qui se trouvaient à Sovallick,
au S.-E. du cap York. Ce fer étant nickelifère, on lui attribua une
origine" météorique.
Giesecke avait bien déjà, de son voyage dans les années
1806—13, rapporté en Danemark un morceau de fer trouvé dans
le nord du Grønland, mais sans en faire une mention détaillée dans
son journal. L’étiquette porte seulement qu’il a été ramassé dans
une tourbière de l’Arveprindsens Eiland, et voilà pourquoi il n’a pas
attiré plus tôt l’attention.
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