Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
C’est seulement après que M. Ri uk, pendant son séjour dans
le nord du Grønlaud, en 1848—51, se fut procuré une masse de
fer de 10,5 kilogr., provenant de Niakornak, près de Jacobshavn,
dans laquelle Forchhammer constata la présence du nickel et du
cobalt, et qui donnait les figures de Widinannstiitten que l’intérêt
se porta sur le „fer météorique" du Grønland. En 1852, le médecin
Rudolph envoya une autre niasse de fer de 11,8 kilogr., de
Fortunebay, qui, eu 1855, fut donnée au musée de l’université, et
qui renfermait également du nickel et du cobalt2); enfin on reçut
de nouveau de M. Rink, en 1853, deux, petits fragments, pesant
ensemble 153 gr., qu’il avait recueillis à Fiskernæs avee d’autres
minéraux.
Ce sont ces échantillons de „fer météorique" conservés à
Copenhague qui, en attirant l’attention de M. le professeur Nordenskiöld,
lui inspirèrent le désir d’en chercher d’autres lorsque, en 1870, il
visita le nord du Grønland. Il promit une récompense au
Grønlandais qui pourrait lui indiquer où il en existait, et l’on sait que,
sur la côte sud de l’île de Disko, au pied de la montagne basaltique
de „Blaafjeld" (Ovifak), haute de 560m, il réussit à trouver 3 gros
blocs de fer qui gisaient sur le rivage et étaient battus par les
hautes eaux; d’autres morceaux plus petits et de forme irrégulière
furent recueillis dans le voisinage et dans le basalte lui-même.
Comme le fer de Niakornak était revêtu d’une masse pierreuse
ressemblant au basalte, que celui de Fiskernæs avait une gangue de
diorite, et enfin que du fer venait d’être trouvé dans le basalte même,
il me parut très douteux que ces masses de fer du Grønland fussent
réellement du fer météorique, la présence du nickel pas plus que
les figures de Widmanstätten et la forme arrondie des blocs ne
pouvant fournir des preuves suffisantes d’une pareille origine. Qu’un
bloc de fer gisant sur le rivage au milieu d’une quantité de cailloux
roulés, et exposé au choc violent des vagues doive être arrondi,
cela va de soi.
C’est pourquoi, dès que j’eus été informé que M. Norden
-skiöld désirait de faire transporter ces masses de fer en Suède,
j’intervins auprès du gouvernement danois pour faire décider qu’elles
ne pourraient être enlevées avant qu’on eût entrepris une étude
approfondie des conditions dans lesquelles se présentait le fer de
’) Oversigt over Kgl. Danske Videnskabernes Selskabs Forhandl. 1854, p. 1.
21 Même ouvrage, 18G0, p. 122.
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
