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dans l’intervalle du 18 avril au 3 mai. Il en résulte que la couleur
de l’eau de la mer, dans cette saison, varie assez peu dans les
mêmes régions de l’Atlantique, non seulement dans la même année
mais aussi dans des années différentes (comp. avec les raies colorées
III, en 1875, dans le mémoire précité). Pour vérifier si la couleur
verte provenait de corps organiques, on a filtré et de l’eau bleue et
de l’eau verte. La première n’a donné aucun résidu, mais la seconde
a laissé dans le filtre un précipité essentiellement composé de
Diatomées, et où, d’après les recherches de M. Warming, la
Thalas-sisiora Nordenslciøldii Cl. était prédominante.
La ruine représentée p. 6 est la seule ne provenant pas des
Esquimaux qu’on connaisse dans le nord du Grønland. Elle se trouve
dans le voisinage de Nugsuak, sur la presqu’île de même nom et
a souvent été mentionnée par les voyageurs (voir la note, p. 5).
il. Steenstrup donne les dimensions de l’intérieur et l’épaisseur
des murs, et d’après cela il semble peu probable qu’elle ait été
disposée pour une habitation; peut-être, comme son nom l’indique,
n’a-t-elle été qu’un piège pour prendre les ours.
M. Steenstrup décrit dans son rapport toutes les difficultés
et les privations qui sont inséparables d’un voyage dans le nord du
Grønland. En été, on voyage clans des canots montés par des
femmes et en hiver, dans des traîneaux attelés de chiens; mais on
est souvent arrêté par les variations du temps, les violentes tempêtes
du S-E., les glaces flottantes, de même que par l’état de santé des
Grønlandaises et la difficulté des approvisionnements, comme, dans
les voyages de plus longue durée, il faut se procurer en route une
partie des vivres nécessaires pour l’équipage. Il n’en a pas moins
réussi, en 1878 et 1879, à explorer la presqu’île auparavant
peu connue de Svarten huk et tout le fjord d’Umanak
avec ses innombrables glaciers.
Dans ce voyage, comme dans les précédents, M. Steenstrup
a entrepris des recherches étendues sur les tombeaux des
Esquimaux, et en a communiqué les résultats p. 21—26.
Le mode de construction est très simple. Le fond est
quelquefois revêtu de pierres plates, mais le plus souvent on s’est
contenté du rocher naturel ou de la surface du sol. Il y a ensuite
une série de grandes pierres posées de champ et qui forment
ordinairement un rectangle; mais l’espaco qu’elles circonscrivent est
parfois carré et même presque rond. Au-dessus sont placées de longues
pierres plates, en général recouvertes d’un amas do pierres plus
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