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coup d’une année à l’autre. On trouvera un bon exemple de celle
variation dans le traité du capitaine Holm*) sur l’élude du Sloris
du détroit de Danemark, et la table pag. 69 montre que la
Fylla qui, au milieu de juin 1886, rencontra la glace devant
Godthaab ei v resla bloquée pendant plusieurs semaines, n’en vit pas la
moindre trace à peu près à la même époque en 1889. La glace ne se
rencontre guère à plus de 100 à 120 milles de terre et elle ne se
réunil jamais avec celle du Courant du Labrador ou le Vestis;
quand, par exception, le détroit de Davis est barré, c’est sans
aucun doute la dernière qui a été poussée vers l’Est.
Selon les instructions du capitaine Graah , les navires à destination
des colonies de la partie Nord de la côte Ouesl, après avoir passé
le méridien du cap Farvel à peu près par 58°30’ Lal. N.,
doivent gouverner 100—120 milles dans l’Ouest et puis porter le cap
plus au Nord, mais de manière à ne point passer le cercle de 60°
Lal. N. plus à l’Esl que par 55° — 56° Long. 0.; c’est seulement
après avoir atteinl le 63° Lat. N. à celte longitude sans renconlrer
la glace qu’ils peuvent gouverner au NE. C’est aussi une chose bien
connue que les baleiniers, après avoir passé la glace par 63°—64°
Lal. N.. trouvent la mer libre le long de la côte jusque bien au Nord
de Disco.
La disparition de la glace à peu près sous le 63° Lat. N.
s’explique le plus souvent par le fait que le courant polaire à celte
latitude ou un peu plus au Sud prend une direction Ouesl ou NO. ;
mais celle explication est contredite par le fail qu’on ne trouve
presque jamais la glace à l’Ouest du 55e Long. 0. La glace qui
contourne le cap Farvel et suit la côte Ouest au Nord, se
compose, comme nous l’avons déjà dil, de gros glaçons et de beaucoup
d’icebergs. Les glaçons, qui onl souvent une étendue considérable,
et une épaisseur de 12—20 pieds, souvent même bien plus grande,
sont pendant leur marche l’objet continuel d’une deslruclion causée
principalement par les violents coups de vent du SO. qui font rage
sur la côle Ouest du Groenland. Les glaçons au vent donnent conlre
ceux sous le vent, les glaçons qui onl une surface accidentée offrant
plus de prise au vent, qui les porte avec violence contre ceux qui
ont une surface plane; les courants donnent souvent aux glaçons un
mouvement rolaloire pendant lequel ces derniers se heurtent conlre leurs
voisins, et en dernier lieu les glaçons sonl attaqués d’en dehors par la
*) .Meddelelser om Grønland V’I, p. 181.
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