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nier qui les pousse violemment les uns contre les autres. Par l’effet
de toutes ces causes, les glaçons se cassent et, pour chaque mille
qu’ils avancent, leur étendue diminue considérablement. Les icebergs
contribuent aussi à la destruction, quand ils marchent contre les
glaçons, et ceux-ci sont encore détruits par le mouvement rolatoire
et le chavirement fréquent de ceux-là. La destruction des icebergs
est aussi assez rapide ; ils ont été formés à des températures 1res
basses et, quand ils sont exposés à des températures plus élevées, la
tension dans leurs parties intérieures et extérieures devient si
différente que des fissures s’y produisent. Fendant le jour, ces fissures
se remplissent d’eau qui, en gelant pendant la nuit, se dilate et fait
sauter de gros morceaux; sans cet effet de l’eau qui s’infiltre, la
fonte des grands icebergs prendrait plusieurs années, de sorte qu’ils
deviendraient encore plus fréquents sur les roules atlantiques et
atteindraient sans doute même l’Europe. Mais l’agent principal dans
la destruction de la glace est la fonte résultant du contact avec l’eau
chaude de l’Atlantique et les vents qui ’arrivent de cette mer.
Quand on étudie les résultats que le lieutenant R. Hammer a
publiés de ses expériences sur la fonte de la glace dans l’eau et par
l’évaporation dans l’air, résultats obtenus à des températures très
basses, on comprendra la perte que subit la glace sur la côle Ouest
du Groenland, d’une part, par l’eau qui l’entoure et qui, en lout
cas, a pendant l’été une température de 3°—, par conséquent à
peu près de 6° au-dessus du point de congélation de l’eau, et, de
l’autre, par l’évaporation dans un air dont la chaleur pendant l’été
atteint 10°—12°. Dans cette fonte et la destruction ci-dessus
décrites, on a une explication complètement satisfaisante de la
disparition de la glace avant qu’elle atteigne le 63° Lat. N., et on
comprendra que des coups de vent doivent achever de détruire des
glaçons déjà à moitié désagrégés à leur arrivée sous cette latitude.
Si la disparition de la glace environ sous la latitude de
Godt-haab n’explique pas le changement de direction du courant, ce
changement doit provenir d’autres circonstances, et c’est pourqoui
nous allons considérer dans leur ensemble les courants du détroit de
Havis. Le plus important est le Courant du Labrador, le long
de la côle Esl de l’Amérique, qui, après avoir quitté le dé t r o i t d e H a v i s,
passe à Iravers les bancs de Terre-Neuve ei de là, le long de la
côle Esl des Élats-Unis en dedans du courant de la Floride. Les
vents du Nord ei du NO. qui régnent le long de la terre de
Baffin et du Labrador ei qui sont dus au maximum assez cons-
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