Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
•258
de 0.3 mille à l’heure, et fournil ainsi une preuve directe du
changement de direction du courant polaire.
line comparaison des profils H et I montre encore ce
changement de direction du courant: tandis que dans le dernier on ne voit
que de l’eau chaude, une couche puissante d’eau froide et
partiellement d’eau glacée paraît dans le premier.
Si nous examinons les observations faites le long de la presqu’île
de Svartenhuk jusqu’à Upernivik, nous voyons comment est
indiquée ici une couche d’eau glacée entre de l’eau
au-dessus de 0° en dessous ei en dessus et à une profondeur
de 25 — 100 brasses, couche dont l’existence est clairement prouvée
par tous les profils du terrain examiné au Sud, et dont la
puissance diminue en même l e m p s que la température
augmente, d’autant plus qu’on la trouve plus au Sud. Au premier
abord, on pourrait être disposé à expliquer ce phénomène comme une
sortie vers le Sud de l’eau polaire ; mais l’explication vraie est sans
doute celle que Mohn donne d’un phénomène semblable dans d’autres
endroits, à savoir qu’on a devant soi l’eau refroidie de l’hiver
précédent, qui esl en train de s’abaisser.
L’eau de 1’Allan tique, comme toute eau de la haute mer, se
distingue par de petites différences de salinité et de poids spécifique,
tandis que l’eau polaire offre, à cel égard, de grandes différences.
Tous les profils de la pl. IV montrent à quelle petite distance de la
surface (20—30 brasses) on trouve partout une salinité de 3.40,
salinité qui même a été constatée pour l’eau de la côte à une
profondeur de 200 brasses, à 10 milles au Nord d’Lpernivik. On peut
en conclure que loule celle masse d’eau qui se trouve sur la partie
où ces observations ont été faites est de l’eau de l’Atlantique,
servant, comme nous l’avons déjà dit, à compenser celle qui esl
portée vers le Sud par le courant du Labrador et qui, par la
rotation, est dérivée vers la côte du Groenland, tout comme la
rotation pousse l’eau polaire qui court vers le Sud contre la cote Est
de l’Amérique. La grande précipitation de ces contrées et l’énorme masse
d’eau provenant de la fonte des glaces, expliquent facilement la
salinité moins grande de la surface et des couches voisines, sans qu’on
ail besoin de l’expliquer par un affluent d’eau polaire.
Quant aux températures, les profils monlrenl comment la
chaleur diminue considérablement avec la profondeur à peu près sous
la latitude du cap Walsingham, ce qui s’explique par le fait
qu’il n’existe pas de profondeurs dépassant 250 brasses sur une
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
