- Project Runeberg -  Meddelelser om Grønland / Syvende Hefte /
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lanl qu’on observe dans l’Amérique du Nord, constituent la première
impulsion de ce courant, qui est en outre augmenté par l’eau que
lui amènent les vents d’Est et NE. qui dominent dans la partie
orientale de la baie de Baffin. Nous ne connaissons pas la largeur et
la profondeur de ce courant, mais il est certain qu’il déverse dans
l’Atlantique des masses d’eau énormes, pour lesquelles il faut
une compensation, et celle-ci est fournie par l’afflux ci-dessus
mentionné de l’eau de l’Atlanlique et le courant polaire. Ayant ainsi une
explication de la pénétration de ces deux courants dans le détroit
de Davis, on comprendra aussi comment le courant polaire, dans
sa lutte avec l’eau de l’Atlantique, perd peu à peu la vitesse avec
laquelle il a passé le cap Farvel ei est, en tout cas partiellement,
porlé par aspiration vers le Labrador, et l’on a ainsi l’explication
de la direction NO. du courant sous la latitude de Godthaab ou
un peu plus au Nord, direction constatée par l’expérience.

La salinité qui a été trouvée (voir pag. 64—85) prouve
directement que l’eau de l’Atlantique entre au milieu du détroit de Davis;
la salinité au large dans l’Atlantique varie entre 35 et 36 p. m., et
on verra qu’elle se retrouve dans le détroit de Davis jusqu’à
66:V40 Lat. N. à une profondeur qui atteint à peine 200 brasses.

La connaissance de la direction des courants s’acquiert, comme
on sait, en comparant les points observés avec les points estimés.
Cependant ce procédé peut rarement être employé dans le détroit
de Davis, où la brume fréquente dans les mois d’été, quand la
navigation a lieu, empêche les observations astronomiques, et où en
outre le compas est si peu sûr, tant à cause de la force horizontale
dimiuuée de l’aiguille que de la déclinaison mal connue, choses qui
empêchent de faire le point exactement. Nous pouvons citer comme
exemple le voyage de la Fylla de l’Islande au Groenland, en 1889.
pendant lequel l’horizon, à partir de deux jours à l’Est du cap
Farvel resta invisible jusqu’à ce que les montagnes de Godthaab
eussent apparu au-dessus de la brume, à seulement quelques milles
de distance. Ce qui facilite la navigation , c’est que le soleil, quand
il a une certaine hauteur, brille souvent à travers la brume, et l’on
est ainsi en état de régler son cap.

Pendant le même voyage de la Fylla, on réussit cependant
une fois à déterminer directement la direction du
courant: en draguant, le 26 juillet, le chalut s’accrocha au fond et le
navire évita au câble du chalut debout au courant, ce qui permit de
reconnaître que le courant se dirigeait vers l’Ouest avec une vitesse
vu. 17

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