Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
313
De même que les autres échantillons, ils se présentaient sous forme
d’une poudre blanche à cristaux indistincts.
Lorsque l’eau de pluie låve les roches de gneiss ou les couches
de gravier et d’argile résultant de leur désagrégation, elle en dissout
les éléments les plus solubles, la potasse, la soude et la magnésie.
Or la partie nord du district de S. Strømfjord renferme justement
aussi des roches très riches en magnésie, et, dans beaucoup
d’endroits, le gneiss est injecté de pierre ollaire, de talc et d’asbeste.
Le long du bord de la glace continentale, on trouve des
cours d’eau, des lacs plus ou moins grands, souvent remplis d’icebergs,
qui, sur une très grande étendue, la séparent des terrains que la
glace ne recouvre pas, mais en beaucoup d’endroits, cette séparation
n’existe plus, et on ne voit que de petites moraines terminales
formées d’argile et de gravier. L’inclinaison du bord était très
variable, quelquefois verticale et même en surplomb. La glace, au
moins en quelques points, était alors en mouvement, et on avait
même devant les yeux la preuve la plus palpable de sa marche en
avant, car, avec son bord inférieur tranchant, elle avait enlevé, en
les poussant devant elle, les tranches de gazon qui couvraient les
rochers, de sorte qu’elles formaient comme un rempart sur lequel
ou voyait encore des plantes en fleur.
Le 9 août, M. Jensen entreprit une petite promenade sur la
glace jusqu’à Isugdlersuak, le plus grand des Nunataker qui longent
dans celte région la glace continentale. Isugdlersuak, doni la
distance au bord de la glacc est de 1 mille (7532m) environ, esl visité
en élé par les chasseurs de rennes, qui y font en général une
bonne chasse. Le chemin sur la glace était assez difficile. A moitié
roule, on rencontra une moraine large de 150 pas, composée d’une
couche mince de pierres de la grosseur du poing ei de gravier.
C’était une moraine provenant de deux petits Nunataker au sud
d’Isugdlersuak.
Comme partout sur la glace continentale, on trouva dans toutes
les cavités remplies d’eau une grande quantité de cette poudre de
roches, de couleur foncée, que les vents transportent des montagnes
sur la glace, et que M. Nordenskiöld a appelée kryokonile. On
y vit aussi, comme à l’ordinaire, des algues rouges (neige rouge).
Après une marche fatigante de 4V2 heures, l’expédition arriva
au Nunatak, dont l’accès, par suite du bord très crevassé de la glace,
était des plus difficiles. Dans la vallée formée entre le pied du
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
