- Project Runeberg -  Meddelelser om Grønland / Ottende Hefte /
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Parmi les nombreux glaciers qui descendent dans le fjord, et
qui sonl des ramifications, partie de la glace continentale, partie de
glaciers locaux, il y en a une dixaine dont les dimensions sonl
considérables, et qui, par leur rupture, produisent une certaine quantité
de glace, mais pas de grands icebergs. Plusieurs, parmi les autres,
n’arrivent pas jusqu’à l’eau, mais les moraines indiquent qu’ils le font
périodiquement.

Deux de ces glaciers sont particulièrement intéressants. L’un
repose sur la versant inlérieur escarpé d’une haute montagne,
Ivnar-suit, sur le côlé sud du fjord, et en couvre toute la longueur, 4000
mètres environ, jusqu’à une hauteur de 300 à 600 mètres au-dessus
de la mer. De cette hauteur tombent très souvent dans l’eau de
gros blocs de glace, qui ont rendu le bas de la montagne tout à
fait lisse.

Le second de ces glaciers, qui se trouve à Epalak, à un mille
du fond du bras septentrional, sur le côté nord du fjord, surplombe,
à une hauteur de 15—1600 mètres, un banc de rochers, d’où se
détachent continuellement des blocs de glace qui tombent
verticalement jusqu’à ce qu’il soient arrêtés par le versant en pente de la
montagne. La hauteur de la chute est telle que du coup les blocs
sonl réduits en une poudre fine qui poursuit sa roule à travers une
cavilé en forme d’entonnoir, et arrive enfin dans le fjord par une
étroite rigole longue de 6 à 900 mètres. Ce phénomène se produit
sans interruption ; à chaque inslant un nuage de glace annonce
qu’un nouveau bloc a été réduit en poudre, après quoi on entend
une espèce de son sifflant pendant le glissement le long de la rigole.

De Siorarsuit, silué sur la côte Nord-Est d’une île, à l’ouest
du détroit d’ikerasarsuk, sous 65° 44’ Lai. N. (p. 77, Fig. 2), M.
Jensen a rapporté des échantillons d’une roche d’olivine. On l’y
trouve en grande quantité, désagrégée à l’état de sable et formant
une terrasse en pente de 9 à 12 mètres de haut. Çà et là se
dressent à une plus grande hauteur quelques roches à surface effleurie
du même minéral. A 38 mètres environ au-dessus de la mer, celle
roche fail place au granit, qui constitue le reste de l’île. M. K.
Rordam a, Chap. III, p. 125 — 130, rendu compte des propriétés
de l’olivine. Sa dureté est de 6,5 et sa densité de 3,29; elle est
très fragile et se laisse facilement réduire en une poudre fine d’une
couleur vert grisâtre. Sa composition chimique est indiquée p. 129 (I),
et comparée avec celle d’olivines d’autres localités (III—VI). Elle

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