- Project Runeberg -  Meddelelser om Grønland / Ottende Hefte /
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i

étail en général horizontale. La dislance entre les raies variait
entre 1 et 10 cenlim. Les raies étaient des sillons qui paraissaient
produits par une fine poussière déposée en couches minces. La
végétation commençait tout près du bord du glacier, et des troncs
de saules d’un pouce de diamètre qui s’élevaient à 7—8 mètres de
la glace, prouvaient qu’elle ne s’était pas avancée plus loin dans
les cinquante dernières années.

Le 18 août, l’expédition explora la partie du glacier d’Upernivik
qui est conliguë à Kangigdlek. Cette île ou ce Nunalak, dont le
sommet s’élève à 1895 pieds (595m), a été autrefois complètement
recouvert par la glace, qui y a laissé partout sa trace sous forme
de stries, de vieilles moraines et de blocs erratiques, parmi lesquels
plusieurs schistes rouges et gris, qui se trouvaient au sommet, furent
surtout remarqués, car on n’en avait pas vu au sud de l’Isfjord.

A l’ouest de Kangigdlek, un cours d’eau qui coule sous la
glace a formé un rivage argileux plat qui permettait de s’approcher
tout, près de ta glace. On eut alors l’occasion de constater qu’elle
était granuleuse dans toute sa masse, aussi loin qu’on pouvait le
voir. Les grains avaient la grosseur d’une noisette dans les couches
supérieures, tandis que, dans les couches inférieures, ils avaient une
longueur de 8—10 cenlim. Les grains qui n’étaient pas placés à la
périphérie et n’avaient par suite pas subi de fusion présentaient sur
leur surface des rayures ondulées. Il était très facile, avec les
doigts, de détacher les grains les uns des autres.

Si ces grains n’ont pas été observés jusqu’ici dans les glaciers
du Grønland, la raison en est sans doute qu’il esl relativement rare
qu’on puisse, comme à Kekertarsuak et à Kangigdlek, examiner
d’assez près le bord des glaciers. Rien que, dans le courant de
l’hiver, M. Ryder ait examiné tous les icebergs qui étaient
emprisonnés dans la glace aux environs d’Upernivik, il n’a trouvé
qu’une seule fois de ces grains dans plusieurs morceaux de glace
qui évidemment n’avaient formé qu’une seule masse. Les grains
d’un de ces morceaux étaient très pelils, les plus gros comme une
noisette, et dans un autre, ils avaient la grosseur d’un œuf de
poule.

Lorsqu’on enfonçait un couteau dans la glace granuleuse, les
grains se séparaient avec bruit les uns des autres, ei leurs contours
se distinguaient facilement des surfaces de rupture par les raies
ondulées qui les recouvraient («Kurelsche Streifen»). La glace non
granuleuse se brisait avec une rupture irrégulière. La photographie,

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