Full resolution (JPEG) - On this page / på denna sida - Sidor ...
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
Below is the raw OCR text
from the above scanned image.
Do you see an error? Proofread the page now!
Här nedan syns maskintolkade texten från faksimilbilden ovan.
Ser du något fel? Korrekturläs sidan nu!
This page has never been proofread. / Denna sida har aldrig korrekturlästs.
333
107°,7. ce qui correspond à une hauleur de 96°,3 *) au-dessus de
l’horizon nord, ei à une amplitude de 174°,2 sur le côté nord.
Comme la déclinaison était de 73° 15’ W., on voit par là que le
sommet de l’arc se trouvait à 1° à l’est du méridien magnétique.
Les observations de Mc C 1 i n l o c k , faites dans la baie de Bafûn
(Lat. moyenne 70° 52’, Long. 61°) à bord du yacht Fox, pendant
l’hiver de 1857—58, donnent 140°,5 pour l’azimut de l’arc
(rapporté au méridien du lieu). La déclinaison étaiL de 78° W, et par
suite l’anomalie de l’arc, de 38° Lst.
Les observations faites por C. F. H a 11 à Polaris House (Lat.
81° 36’,4; long. 65° 15’ W.) donnent en moyenne 141°,7 pour
l’azimut de l’arc; la déclinaison était de 96° W, et l’amplitude, par
conséquent, de 58° (C. F. H a 11, R e s u 11 s o f the United S I a t e s
arctic expédition, Steamer Polaris, vol. I).
Dans le chapitre huitième, p. 273—278, M. le l)r. llitik a
présenté, sur l’origine de la glace continentale et des icebergs, quelques
remarques générales à l’occasion des opinions divergentes qui ont été
émises à différentes époques sur le mode de ruplure des glaciers, et
sur la manière dont les icebergs se détachent de la glace venant
de l’intérieur.
La cause de ces divergences doit, d’après M. Rink, moins être
cherchée dans la circonstance qu’il n’y a qu’un seul observateur qui
ait été témoin de ce phénomène, et assisté à la naissance de grands
icebergs, que dans le fait, que les ruptures des glaciers peuvent en
réalilé se produire d’une manière différente dans des lieux différents,
et peut-être même dans le même fjord. Généralement parlant, il
va de soi qu’un banc de glace qui, de la lerre ferme, descend
peu à peu dans la mer, doit être brisé et dissous par elle à
mesure que son bord s’y avance, mais la manière dont d’ailleurs
cela se fait dépend de la nature de la côte, par conséquent de
circonstances qui, par rapport à la force qui pousse la glace en
avant, doivent être considérées comme accidentelles. C’est pourquoi
il ne saurait être établi de règle générale pour la rupture des
glaciers; tout ce qu’on peut dire, c’est que, si les icebergs doivent
atteindre une certaine grandeur, il faut que l’extrémité du glacier,
outre l’épaisseur suffisante, ail une certaine vitesse, et soit autant que
1) La correction de l’azimut de l’arc pour le rapporter au méridien
magnétique du lieu de l’observation devient ainsi insignifiante.
<< prev. page << föreg. sida << >> nästa sida >> next page >>
