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10 NATURE DE i/ÉLECTRICITÉ.
termes, qu’elles ont zéro pour résultante. 11 suit de lä
que la résultante des répulsions de toutes les molécules
du milieu environnant, doit étre égale ä la résultante des
répulsions des molécules d’élher qui se trouvent dans le
corps, et agir dans une direction opposée å cetlo der-
niére. Mais nous savons, relativement aux molécules
d’éther du corps, qu’elles cherchent, par suite de leur
répulsion mutuelle, k se placer k sa surface. La résul-
tante de la répulsion de toutes les molécules d’élher du
milieu environnant, devra donc tendre k repousser les
molécules d’éther du corps de la surface aux parties cen-
trales. Supposons maintenant un corps qui présenle un
déficit d’éther, c’est-ä-dire qui en ait une quantilé moindre
qu1 * * *
5ä l’état d’équilibre; la résultante de la répulsion des
molécules extérieures aura forcément la prépondérance,
et, par conséquent, les molécules d’étlier du corps seront
poussées de la surface dans l’intérieur. Or, comme le corps
contient maintenant une moindre quantilé d’éther qu’a
l’état neutre, il en devra résuller un déficit ä la surface.
On peut s’expliquerd’une maniérearialogue la conden-
sation de 1’éther, quand on charge la bouteille de Leyde
ou le plateau de Franklin. Le courant de décharge élec-
trique n’est pas autre chose que le passage de 1’éthcrd’un
corps dans un autre ‘.
1 Comme on le sait, Franklin déja essaya d’expliquer les phéno-
inénes éteelriques connus de son lemps par 1’admission d’un sen!
lluide électrique. Il ne put (oulefois indiquer la cause de la répulsion
entre deux corps éleetro-négatils, sans altribuer å la mnliåre pondé-
rable des propriélés qu’elle ne posséde pas. L’opinion de Franklin et
des »unilaires» sur la nature de réleclricilé dut pour cette cause
céder la place ä celle des dualistes qui établirent 1’bypotliése des deux
Uuides admise jusqu’å ce jour. Quelques essais ont élé faits dans ces
derniers temps en vne d’expliquer les phénoménes électriques comme
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