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NATUBE DE I,’ÉLECTB1C1TÉ. 1 1
3° Les ‘
phénomknes éleclrodynamiques. Le courant
galvanique consiste, selon nous, en ceci, que 1’étber élee-
produits par 1’éther ou par un seul fluide. Sans entrer dans un exposé,
détaillé de ces lentatives plus ou moins heureuses, nous croyons de-
voir faire observer que, relativement aux propriétés ou aux mouve-
ments de 1’élher, elles se fondent sur des prémisses dont la justesse
peut étre avec raison mise en doute, et qu’en outre les ibéories
auxquelles elles ont abouti sont loin d avoir ie cachet de simplicilé
quelles auraient eu assurément si elles avaient été I interpréla-
tion reelle des faits. La théorie de la lumiére présuppose que l’é-
ther qui se trouve dans un corps pondérable varie de densité avee
ce corps, et que cette densité reste la méme aussi longtemps que le
corps ne subit aucune modincalion. 11 faut admetlre, par suite, que
des espéces différenles de matiére pondérable exercerit une puissance
d’attraction différente sur les molécules dether. Un corps materiel
condense en lui-ménie 1’éther de la masse d’éther environnante jus-
qu’å ce que la résultante des effels produits sur une molécule exté-
rieure d ether par les molécules propres du corps et par 1’excés d’é-
ther renfermé dans le corps devienne égale ä zéro. Chez un corps
ainsi saluré d’élher, la répulsion enlre son excés d’éther et une mo-
lécule extérieure d’éther est égale å 1’allraction entre la méme molé-
cule d’éther et les molécules matérielles du corps. Si donc l’on est
forcé d’admettre, pour 1’explication des phénoménes lumineux, qu en
vertu de 1’attraction exercée sur lui par la matiére, 1’éther présente
un degré de densité variant avec les corps, il ne suit pas de la que
pour cette cause les corps doivent montrer certaines propriétés élec-
triques. Si, par contre, l’on augmenle ou l’on diminue de tnaniére ou
d’autre la quantité d ether que contient le corps dans son état normal,
les phénoménes électriques commencent å se montrer. 11 n’en resul-
tera toutefois pas, comme suite immédiate, que les corps électrises
doivent faire preuve d’autres propriétés opliques qu’å l’état naturel.
La vitesse de propagalion de la lumiére, et par conséquent aussi les
longueurs d’onde ne dépendent pas exclusivement de la densité de
1’éther, mais du rapport entre son élasticité et sa densité. Si donc
1’élaslicilé de 1’élher augmente ou diminue proportionnellement å sa
densité, il ne peut survenir de modification relativement ä la vitesse
de propagalion de la lumiére, ä la réfraetion, etc. Le fait que certaines
expériences (Peytjtmd. Annalen, tome CXX1V, p. 507) ont montré les
mémes propriétés opliques chez les corps électrisés que lorsqu’ils sont
å 1’étal neulre, n’infirme donc nullement la thése que les phénoménes
électriques sont produits par l’éther.
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