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diction poétique. („Svalen“, 1841, „Jan van Huysums
Blomsterstykke“, „Jøden“, „Jødinden“, „Den engelske Lods“, etc.).
Quelques temps après Wergeland et Welhaven, le poète
Andreas Munch (né en 1811) fit paraître ses premiers
ouvrages. Quoique dépourvu de l’originalité de Wergeland et de
la puissance plastique de Welhaven, et ayant essentiellement
continué la voie tracée par la littérature commune sous le
rapport de la langue et du goût, il a cependant enrichi notre
littérature d’un grand nombre de beaux ouvrages: poèmes
lyriques, nouvelles, impressions de voyage et drames, qui
ont été accueillis par un public reconnaissant. Ce qui
caractérise avant tout les poésies de A. Munch est une teinte
douce, élégiaque et religieuse, et une chasteté de pensées et
d’images qui ont fait de lui le poète de prédilection du
beau sexe.
C’est dans les ouvrages de ces trois poètes qu’il faut
chercher le commencement de la littérature moderne de
Norvège. Mais les idées relatives à ce qui était vraiment norvégien
et national étaient encore tellement confuses que Wergeland,
avec son style apprêté et obscur et son pathos emprunté
de l’allemand, fut goûté comme le poète national;
Welhaven, au contraire, qui avait précisément su tirer
parti des éléments nationaux caractéristiques, fut longtemps
considéré comme peu national, et il n’est pas encore
aujourd’hui apprécié à cet égard comme il mériterait
de l’être. Ses poésies et notamment sa diction poétique ont
néanmoins exercé une grande influence sur plusieurs poètes
postérieurs, dont quelques-uns possèdent du talent et de la
renommée, par exemple: Jörgen Moe, P. A. Jensen et Th.
Kjerulf. D’un autre côté, les poésies de Wergeland, qui ont
trouvé des admirateurs enthousiastes, n’ont créé qu’un seul
imitateur qui mérite d’être mentionné; Christian Monsen,
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