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publiques dans quelques pays d’AlJemagne et idées pour
la réorganisation de Vinstruction puhlique du Royaume
de Norvege. Rapport adresse au Ministere Royal de
VEglise et de Vinstruction pidÆque du Gouvernement de
Norvege). Christiania 1839, in-8. I, IXX et 348 pp. 11,
377 pp. 111, XII et 419 pp. 3 vol.
Il y a un ancien ouvrage pédagogique de cet liabile recteur sous
le titre „Blik i vor Tid“ ( Coup cVoeil sur notre époque),
Throudhjem 1856, iu-8. 231 pp., qui fit naitre la longue lutte
encore pendante entre les humanistes et les réalistes par suite
d’une réfutation publiée par H. Foss (Gjenmæle etc. Chris-
tiania 1836, in-8).
Forslag til en forandret Ordning af det høiere Skoievæsen.
(Projet de nouvelle organisation des écoles supérieures.
Par une commission royale établie le 14 Février 1565.
Vol. 1 å 3). Christiania 1867, in-8. I, 502 pp. 11, 479
pp. 111, 135 pp.
Cette commission royale, dont H. Ni s s en, directeur aetuel de la divi
sion de I’instruction publique au ministere duculte, est le promoteur
et le président, a eu pour mission d’étudier la question relative å
I’étendue et a Pimportance qu’on devra donner désormais å Penseig
nement public des langues modernes et des Sciences pratiques et na
turelles aux dépens des études classiques. Cette question, qui n’a
pas encore recu de solution, a été traitée dans dilférents articles
de nos revues et dans des brochures, J. Aars, H. Holmboe,
J. C. A. Holth, J. Løkke et M. J. Monrad, qui ont dis
cuté la question dans des traités sépares, se sonttous prononcés
en faveur des études classiques en combattant la réforme
scolaire. M> Nissen lui-méme ,a exposé dans une brochure les
motifs de I’utilité de la réforme; dans une autre brochure il a
répondu å des objections et å des attaques publiées contre elle.
Quant å nos lycées, nous ferons remarquer que les plus
importants font paraitre des programmes annuels, dont les uns
traitent de I’enseignement dans les dilférents lycées et de leur
histoire et les autres renferment des traités scientifiques. C’est
le lycée de Christiania qui a publié le recueil le plus eonsi
dérable et le plus précieux de ces programmes (en tout pres
de 70 volumes). Bien que nous ne puissions pas méme énu
mérer ici les titres des programmes les plus importants, nous
donnerons cependant la nomenclature des auteurs qui ont traité,
soit dans les programmes soit dans d’autres ouvrages, de Pin-
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